La situation en Afrique du Sud revient à la normale, aucun incident violent n'ayant été signalé au cours des dernières 24 heures, a affirmé mardi la ministre par intérim de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni.
Mme Ntshavheni a fait ces remarques alors qu'elle informait les médias des derniers développements des troubles liés à l'emprisonnement de l'ancien président Jacob Zuma.
"Au cours des dernières 24 heures, nous n'avons eu aucun incident de pillage et de violence dans les deux provinces (KwaZulu-Natal et Gauteng)", a-t-elle indiqué.
Elle a ajouté que certains des centres commerciaux qui avaient fermé après les violences sont désormais ouverts, tandis que les ports de Durban et de Richards Bay sont pleinement opérationnels et que des camions circulent dans tout le pays pour livrer des biens essentiels.
Les forces de l'ordre maintiennent une forte présence dans les zones sensibles et les points clés nationaux.
"La police est en état d'alerte pour répondre rapidement aux renseignements qu'elle reçoit sur ceux qui prévoient encore de piller et de détruire les infrastructures", a poursuivi Mme Ntshavheni, affirmant que "les soldats travaillent en collaboration avec la police en organisant des barrages routiers, des points de contrôle des véhicules, en procédant à des patrouilles à pied et en véhicule, en interpellant et en fouillant les véhicules, en dégageant les routes qui ont été bloquées et en protégeant les points clés nationaux." Les dommages causés aux usines et aux commerces de détail du KwaZulu-Natal (KZN) auront un impact important sur l'économie, les emplois et l'accès aux biens et aux services, a-t-elle indiqué.
"Cet impact sera ressenti à la fois dans le KZN et dans le reste du pays", a-t-elle ajouté.
