A la déclaration du président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua lors de son passage au forum de Dzair TV où il a précisé que coach Vahid Halilhodzic a jusqu’à la fin de ce mois de janvier pour prendre une décision finale sur son avenir auprès des Verts, le coach Bosnien répond lors de l’émission « Football magazine » de la chaine 3 de la Radio nationale qu’il n’est pas au courant d’un quelconque ultimatum avant d’enfoncer le « clou » en déclarant qu’il ne prendrait point de décision avant la fin du Mondial 2014.
Cette dernière déclaration constituerait pour les spécialistes et observateurs algériens voire les fans des Verts que c’est la « signature » de la fin de contrat du sélectionneur des Verts Halihodzic.
Car justement avant de penser à une quelconque lecture d’intérêt personnel du coach Bosnien de la part du président de la Faf, la logique dicte qu’il faudrait assurer ses devants et donc ne pas aller dans le vide. On ne peut hypothéquer l’avenir de l’Equipe nationale à l’audace d’un coach fusse t-il Halihodzic.
En effet la logique dicte qu’il faudrait prendre des « risques » comme il l’a bien fait auparavant avant de prendre en charge la barre technique des Verts. En effet, à ce moment là, coach Vahid Halihodzic n’avait nullement annoncé qu’il est convoité par plusieurs clubs et sélections. Tout en acceptant le défi de prendre la sélection algérienne. Et puis, on ne comprend pas comment se fait-il qu’il « refuse » de parler de passer au deuxième tour de la Coupe du monde alors que Raouraoua insiste en déclarant que c’est écrit noir sur blanc sur son contrat. ?!
Juste après le mondial 2014 qui prendra fin à la mi juillet prochaine, les Verts seront appelés à rentrer de plein pied dans les éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations 2015 prévue au Marco en septembre prochain.
Ce qui veut dire qu’il n’est pas nullement conseillé d’attendre la fin du mondial pour savoir ce que Halihodzic choisirait ? Or, lui veut doubler sa côte financière et ainsi tenter en cas de résultats positif d’opter pour el plus offrant. Et lui, sait bien, qu’un gestionnaire quelconque ne pourrait prendre un tel risque, alors avec un gestionnaire de la compétence de Mohamed Raouraoua, il est sur et certain que celui-ci n’accepterait jamais d’attendre tout ce temps. Et ceci explique cela.
D’ailleurs, le président de la Faf est catégorique dans ses déclarations :
"C'est l'intérêt de l'équipe nationale qui prime. Pas question d'attendre Halihodzic toute l'éternité. S'il ne veut pas rempiler, on a déjà tout prévu pour sa succession. Je n'en ai aucun souci à ce propos. Et même s'il souhaite quitter les commandes techniques des Verts avant le Mondial, qu'il le fasse, car on ne retient personne contre son gré", a-t-il précisé.
Or, de son côté, e coach Vahid Halihodzic répond tout aussi clairement que "Ma décision quant à mon avenir avec la sélection algérienne sera prise après le Mondial (12 juin-13 juillet 2014, ndlr). On verra en fonction de l'évolution des choses dans cette compétition", avant de questionner "Qui a parlé d'ultimatum?. Je ne suis au courant d'aucune date limite qui m'aurait été fixée pour trancher sur la question de mon avenir avec la sélection algérienne. Et puis, cette décision devra être prise en concertation avec ma famille", a expliqué le sélectionneur des Verts Vahid Halihodzic.
Ainsi, Vahid vient de sceller son « contrat » avec les Verts qui prendra fin juste après le mondial sauf si lui-même coudrait quitter les Verts avant la phase finale de ce mondial prévue au Brésil cet été. Et là, il faudrait juste conclure par le fait que la FAF n’attendra certainement pas la réponse de Vahid puisqu’on évoque déjà des noms des futurs successeurs de coach Vahid Halihodzic et ils ont, pour le moment, les noms de Marcello Lippi, Giovanni Trapattoni et Philipe Troussier…
Et c’est le président de la Faf qui donne le ton en indiquant qu'ils sont nombreux les entraîneurs, "parmi eux des techniciens de renom", à postuler à la succession d'Halihodzic, mais, lui, préfère attendre la fin du délai accordé à ce dernier pour trancher la question. A bon entendeur, salut !
