Monde

Côte d'Ivoire : Gbagbo insiste pour qu'une centaine de prisonniers soient libérés

Publié par DK NEWS le 03-08-2021, 15h01 | 10
|

L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, qui a transmis la semaine dernière au chef de l'Etat Alassane Ouattara une liste de 110 détenus, dont certains sont emprisonnés depuis la crise de 2010-2011, a insisté lundi pour que ces prisonniers qu'il qualifie de "politiques" soient libérés. 
"Notre combat c'est de les sortir de là-bas. 
Le point actuel de mon programme, c'est de me battre pour la libération de tous les prisonniers d'opinion", a-t-il lancé, devant une centaine d'épouses de ces détenus qu'il recevait à Abidjan. 
La question avait été abordée par M. Gbagbo lors de sa rencontre le 27 juillet avec Alasanne Ouattara, la première depuis la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait 3.000 morts. 
"Il ne m'a pas dit non, mais il ne m'a pas dit oui! Il va faire tous les efforts pour les libérer le plus tôt possible, c'est la réponse qui m'a été faite", a déclaré lundi M. Gbagbo. 
Dans la liste des 110 détenus, figurent à la fois des personnes arrêtées après la crise de 2010-2011, mais aussi des personnes interpellées en 2020 lors de la dernière campagne présidentielle et en juin de rnier en marge du retour en Côte d'Ivoire de M. Gbagbo. 
Si l'ex-président ivoirien estime qu'il s'agit de "prisonniers d'opinion", certains prisonniers ont été condamnés pour des crimes de sang. 
Le général Brunot Dogbot Blé, ex-chef de la Garde républicaine purge par exemple une peine de 18 ans de prison pour le meurtre de quatre personnes, dont deux Français, début avril 2011 au plus fort de la crise post-électorale, dans l'affaire des "disparus du Novotel". 
"La vraie réconciliation passe impérativement par la libération des prisonniers", a estimé de son côté Simone Datté, présidente du collectif des femmes et parents des détenus des crises. 
La crise de 2010-2011 était née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle face à M. Ouattara. 
Laurent Gbagbo avait été arrêté et poursuivi devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité, avant d'être définitivement acquitté en mars dernier et de rentrer en Côte d'Ivoire le 17 juin. 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.