Economie

Pétrole : Les prix du pétrole dévissent, au plus bas depuis trois mois

Publié par DK NEWS le 20-08-2021, 17h24 | 19
|

Les cours du pétrole ont encore dévissé jeudi, retrouvant des prix comparables à la fin du mois de mai, sous l'effet combiné des craintes pour la demande de brut et d'un dollar en forme. 
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a perdu 2,60% ou 1,78 dollar à 66,45 dollars à Londres par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre a abandonné 2,70% ou 1,77 dollar à 63,69 dollars.
Après cette sixième séance consécutive de baisse, les deux cours de référence de part et d'autre de l'Atlantique retombent à des niveaux de prix plus vus depuis le 21 mai. Ils cèdent environ 8% depuis le début de la glissade jeudi dernier. "Il y a plus d'inquiétudes autour de l'impact du variant Delta sur l'économie et le dollar s'est renforcé, ce qui est baissier pour le pétrole", a résumé Bill O'Grady de Confluence Investment. "La baisse se poursuit car les investisseurs restent inquiets de l'augmentation des infections causées par le variant Delta du Covid-19 dans le monde", a expliqué Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures, notamment en Asie. "Les autorités chinoises continuent d'imposer des restrictions en réponse à l'augmentation des cas", rapporte M. Sandu. Or le pays est clé pour la demande d'or noir puisque Pékin est à la fois le deuxième consommateur et le premier importateur de brut au monde. Quant au premier consommateur de brut, les Etats-Unis, il a fait état mercredi d'une hausse surprise de ses stocks d'essence la semaine passée malgré les déplacements de l'été, un mauvais signal pour la demande. "Finalement, toutes ces dernières semaines, on n'a pas vu de déclin significatif des stocks de brut et cela commence à peser sur le sentiment des investisseurs qui savent que d'ici Labor day (début septembre), c'est la fin des déplacements d'été", a souligné Bill O'Grady. Selon lui, les préoccupations géopolitiques autour de l'effondrement du gouvernement afghan n'avaient pas d'influence sur le cours de l'or noir. "Peu de pétrole sort de l'Afghanistan et le pays n'en consomme pas beaucoup non plus", a affirmé l'analyste. Les analystes mettaient également en avant la force du dollar, au plus haut depuis plus d'un an face aux principales autres devises, après la publication des minutes de la Réserve Fédérale américaine (Fed) publiées mercredi.



|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.