
Les services de sécurité de Aïn Defla ont mis fin à Sidi Lakhdar (22 km à l’est du chef-lieu de wilaya) aux activités d’une "dangereuse" bande de malfaiteurs composée de sept repris de justice pour "atteinte à l’ordre public, violence et agression physique contre des citoyens" , a-t-on appris, vendredi, auprès de la cellule de communication et des relations publiques (CCRP) de la sûreté de wilaya.
"Dans le cadre de la lutte contre la criminalité des bandes de quartiers, notamment s’agissant de la lutte contre l'atteinte à l’ordre public ou aux agressions physiques à l’arme blanche, les services de la sûreté urbaine externe de Sidi Lakhdar ont mis fin aux agissements d’une bande de malfaiteurs composée de sept repris de justice, âgés entre 24 et 38 ans'', a indiqué la même source.
L'affaire remonte au début de la semaine en cours lorsque les éléments de la police ont reçu, à la mi-journée, un appel sur le numéro vert (15-48) faisant état d’une bagarre acharnée à l’arme blanche au niveau de la rue du premier novembre à Sidi Lakhdar, selon la même source.
Après avoir pris les précautions d’u sage, les policiers se sont rendus vers le lieu indiqué, réussissant, grâce à un haut degré de professionnalisme, à maîtriser la situation, arrêtant les membres de la bande en question, lesquels ont tenté vainement de prendre la fuite, a-t-on détaillé.
L’opération a également permis de saisir des armes blanches (épées et grands couteaux à cran d’arrêt) ainsi qu’une quantité de comprimés psychotropes, a-t-on fait savoir.
Les sept membres du réseau ont été transférés vers le siège de la sûreté urbaine de la même ville pour le parachèvement des procédures juridiques nécessaires, a-t-on ajouté, signalant que les premiers éléments de l’enquête ont fait ressortir que les personnes arrêtées agissaient également au sein d’une bande versée dans le trafic de psychotropes.
Un dossier judiciaire a été établi à l’encontre des sept individus portant sur les griefs de "dispute sur la voie publique, constitution d’une bande de malfaiteurs, port d’armes blanches prohibées, menace et agression de citoyens et trafic de psychotropes".
Présentés jeudi devant les instances judiciaires de Khémis Miliana, six des mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt au moment où le septième a été placé sous contrôle judiciaire, a-t-on conclu de même source.