Le dialogue intermalien inclusif pour un règlement définitif de la crise dans le Nord du Mali, initié et encadré par Alger, est un succès et une victoire dans la mesure où les différentes parties ont décidé de se retrouver une nouvelle fois au mois d’août. Il s’agit en fait d’une victoire contre l’exclusion quand on sait que l’Algérie a réussi à réunir toutes les parties qui sont en conflit. Une prouesse que les organisations internationales n’ont pas pu réaliser !
En ce sens, Alger qui chapeaute ce round de dialogue entre les différentes parties maliennes, aura imposé sa vision, celle de poursuivre le dialogue. Les parties en conflit au Mali sont en conclave depuis mercredi dernier à Alger. Elles tiennent des réunions-marathon depuis plus d’une semaine, le premier round de ce dialogue devant prendre fin ce jeudi.
En tout, les différentes parties se seront réunies pendant neuf jours sous l’égide de l’Algérie. Cela dénote de la difficulté de la mission de parvenir à un accord global. Toutefois, l’Algérie qui a toujours privilégié la voie du dialogue et de la réconciliation, tient à ce que l’option de la concertation dialogue soit maintenue et avantagée parc rapports à toutes les autres options.
Le communiqué du ministère des Affaires étrangères a précisé que le dialogue intermalien inclusif pour un règlement définitif de la crise dans le nord du Mali se poursuit à Alger dans un «esprit positif». En d’autres termes, l’ensemble des parties en conclave à Alger ont adhéré à l’option de l’Algérie, à savoir poursuivre le dialogue pour une solution pacifique qui préserve l’intégrité territoriale du Mali.
Parallèlement à ce dialogue, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, n’a pas chômé et a été très sollicité afin de faire aboutir l’initiative d’Alger de réunir l’ensemble des parties atour d’une même table.
En ce sens, Lamamra a présidé samedi dernier une série de réunions avec l'équipe de médiation composée des représentants de l'Organisation des Nations-unies, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l'Organisation de la coopération islamique (OCI), l'Union européenne, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie.
Les réunions ont été élargies à des séances de travail avec les représentants des parties maliennes.
Les efforts de l’Algérie demeurent continus et constants pour préserver l’intégrité territoriale du Mali. Elle aura réussi là où les plus grandes organisations ont échoué, ce qui est tout à son honneur et à l’honneur de sa diplomatie.
