Culture

Patrimoine : Mais où est donc passé le glaive de Constantine ?

Publié par Dknews le 21-07-2014, 17h01 | 75
|

Drapé de son paludamentum, l’empereur Constantin, dont la statue trône à l’entrée de la gare de chemin de fer de Constantine, ne brandit plus son glaive depuis plusieurs années. Il s’agit-là d’un mystère puisque personne, dans la ville des ponts, ne peut donner la date exacte de la disparition de ce glaive que le sculpteur français Lucien Brasseur (1878-1960) avait pourtant placé entre les doigts de la main droite de l’empereur.

L’arme aurait-elle été perdue dans le labyrinthe espace-temps, victime d’un acte barbare perpétré par la main de l’homme, ou a-t-elle été la proie des caprices des éléments naturels et du passage des ans?. Nul ne peut prétendre le savoir.

Le voyageur mettant les pieds à Constantine, après avoir voyagé en train, est immédiatement saisi, sitôt sorti de la gare, par la vue captivante offerte par cette imposante statue devant laquelle des bisets téméraires et insouciants viennent picorer, sous l’£il bienveillant des passagers.

Selon un document du centre des archives de la wilaya, la statue de Constantin est une réplique d'une immense £uvre antique en marbre, aujourd’hui conservée à la basilique St-Jean de Latran, à Rome (Italie).

C’est en février 1913 que la statue arriva à Constantine où elle devait être initialement installée place de la Brèche (aujourd’hui place du 1er Novembre) avant de gagner le quartier d’El Kantara, face à la gare, non loin du ravin bordant le Rhumel. 

Elle s’y trouve toujours et la patine du temps semble en faire un monument encore plus précieux. Des historiens racontent que la capitale numide Cirta prit fait et cause pour Constantin, vers 307, lors de son affrontement avec l’empereur Maxence.

Cette reconnaissance valut à la ville de Cirta de prendre le nom de Constantina, dès 313. L’on peut lire sur le piédestal de la statue «A Constantin le Grand qui releva de ses ruines Cirta, détruite par Maxence, et lui donna son nom, en 313». En fait, un seul mystère subsiste : mais où est donc passé le glaive de Constantin ?. 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.