
Les chefs des principaux partis politiques ont plaidé dimanche, au 11ème jour de la campagne électorale, pour l'adoption d'un nouveau modèle de gestion des collectivités locales, basé sur la bonne gouvernance afin d'opérer le "véritable changement" souhaité par les citoyens.
Lors d'un meeting à El Harrach, le membre de l'instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS), Hakim Belahcel, a affirmé que son parti restait "profondément déterminé" à mettre le citoyen au centre d'un nouveau modèle de gestion des collectivités locales, basé sur "l'innovation, la compétence, la transparence et la bonne gouvernance".
Il a fait savoir que le combat et l'ambition de son parti étaient de réhabiliter le rôle et le statut de l'élu local du peuple, ajoutant qu'il "était temps de rompre avec les codes qui régissent le fonctionnement" des collectivités locales réduisant l'élu local au rang de "simple exécutant".
A Ouargla, le président du Mouvement de la société de la Paix (MSP), Abderrazak Makri, a affirmé que le programme de son mouvement œuvre à "la consécration de la bonne gouvernance et d’un développement équitable".
Il a soutenu, à ce titre, qu’il est possible "d’atteindre les objectifs du développement économique à travers la bonne gouvernance", soulignant que son parti est "soucieux de la réalisation de la cohésion, la quiétude et la concorde au sein de la société".
Le chef du MSP a plaidé également pour le changement des codes de la commune et de la wilaya, le passage à la numérisation, la modification de la fiscalité locale, et la révision de l’organisation territoriale pour atteindre l’intégration dans le cadre du développement décentralisée.
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni a souligné, à Ouargla, la nécessité d'aller vers "une gouvernance locale responsable et efficace permettant d’avoir un changement véritable et efficace, à la hauteur des aspirations du citoyen algérien".
Le SG du RND a, dans le même contexte, mis l’accent sur la nécessité "d’élargir les prérogatives des élus locaux, notamment du Président de l’Assemblée populaire communale (APC), et de rompre avec les anciennes pratiques".
Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El-Fadhl Baâdji, a réitéré, à Chlef, son appel pour l'élargissement des prérogatives des élus locaux pour permettre aux APC de jouer un rôle actif dans la réalisation des projets d'investissement et contribuer, ainsi, au développement local.
A Tissemsilt, le président de "Sawt Echaab", Lamine Osmani, a mis l'accent sur l'importance de "réviser le mode de gestion des APC", soulignant que son parti plaide pour "l'élargissement des attributions des présidents d'APC pour une contribution plus efficace au développement local à travers le lancement de projets susceptibles de créer de la richesse".
Le président d' "Al Fadjr El-Djadid", Tahar Benbaibeche, a également plaidé, à AinTémouchent, pour l’élargissement des prérogatives des APC, mettant en exergue l'importance de la commune dans le développement économique. Il a insisté, à ce titre, sur la nécessité d'accorder plus d'intérêt aux communes qu'il considère comme la "locomotive du développement ". Le président du Front El Mostakbel, Abdelaziz Belaid, a insisté, à Tipaza, sur la nécessité de réviser le code communal et de libérer les initiatives locales, affirmant que son parti aspire à faire des Assemblées communales des "gouvernements locaux" et des Assemblées de wilayas une sorte de "parlements" au service de leurs régions.