![](/data/images/article/thumbs/d-matieres-premieres-le-nickel-recule-le-cafe-a-des-records-lor-stable-b8207.jpg)
Le prix du nickel a reculé au fil de la semaine, pénalisé par des inquiétudes sur l'économie chinoise, mais également par une future augmentation de l'offre. Le groupe chinois Tsingshan a en effet annoncé jeudi que sa production de matte de nickel, un concentré issu de la première fusion du minerai, avait débuté en Indonésie.
Le premier producteur d'acier inoxydable espère ainsi doper sa production de nickel et répondre à la demande grandissante des développeurs de batteries pour véhicules électriques. «La baisse des prix reste modérée par rapport à celle de mars», quand Tsingshan avait annoncé le lancement futur de cette chaîne de production, a souligné Daniel Briesemann, analyste chez Commerzbank.
Selon lui, cela prouve que les participants du marché «tablent toujours sur un marché en manque d'offre à long terme». Sur le LME, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 19.790,00 dollars vendredi à 16H25 GMT (17H25 à Paris), contre 20.030,00 dollars le vendredi précédent à la clôture. Les prix du café ont atteint des plus hauts en dix ans cette semaine avant de se replier sur des prises de bénéfices, les observateurs tablant toujours sur une offre insuffisante pour répondre à la demande.
Les deux références du café ont atteint mardi des plus haut depuis 2011, à 252,35 cents la livre à Londres pour l'arabica et à 2.334 dollars la tonne à New York pour le robusta. Puis, au fil de la semaine, «les investisseurs se sont repliés vers d'autres matières premières agricoles», commente Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.