Economie

Argentine-FMI : Les Argentins en masse dans la rue contre un accord avec le FMI

Publié par DK NEWS le 12-12-2021, 17h11 | 8
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Des dizaines de milliers d'Argentins ont manifesté samedi contre la renégociation de la dette que leur gouvernement tente d'obtenir auprès du Fonds monétaire international (FMI), perspective qui réveille la hantise de la casse sociale associée aux plans d'ajustement du passé.

 

«Non à un accord avec le FMI», «la dette est envers le peuple, pas le FMI», «payer la dette EST un ajustement». Samedi en fin de journée, banderoles, slogans et chants des organisations de gauche radicale, étudiants, syndicats, ont envahi la Plaza de Mayo, théâtre historique des joies et des colères du pays, au pied de la Casa Rosada, le palais présidentiel.

Entre fanfares, fumigènes, pétards assourdissants, fumée des «parillas» (grills) installées dans la rue, le FMI était visé, mais aussi le gouvernement de centre-gauche, accusé de se prêter à un accord pour réaménager sa dette de 44 milliards de dollars due d'ici 2024. Et pour corollaire, se prêter à une rigueur budgétaire accrue, dans un pays qui compte déjà 40% de pauvres.

Toute la semaine, une délégation argentine (gouvernement et Banque centrale) a tenu à Washington des réunions avec une équipe du FMI. D'ici la fin de l'année, l'exécutif doit présenter au parlement un «programme économique pluriannuel» qui aurait l'aval du Fonds. Résultat du round d'entretiens: «de plus amples discussions» sont nécessaires avant un accord, a annoncé le FMI dans un communiqué vendredi.

Vendredi soir, une foule encore plus nombreuse s'était déjà rassemblée sur la Plaza de Mayo, composée cette fois de secteurs proches du gouvernement péroniste, pour célébrer en musique le 38e anniversaire du retour de la démocratie en Argentine après la dictature (1976-1983).

 Aux côtés du président Alberto Fernandez, les anciens chefs d'Etat brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (probable candidat présidentiel en 2022) et uruguayen José «Pépé» Mujica. Thème du soir: la nostalgie de, selon Lula, «la meilleure époque pour la démocratie» en Amérique du Sud, quand des exécutifs de centre-gauche, socialistes ou «bolivarien», gouvernaient de Santiago à Caracas, dans la première décennie du 21e siècle.

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