La dernière sortie du président de la fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, suivie 24 heures plus tard par celle du sélectionneur national, le Bosnien Vahid Halilhodzic, n’était pas pour arranger les relations entre les deux hommes, à quelques mois de la coupe du monde 2014 au Brésil (12 juin-13 juillet).
La pomme de la discorde est liée, comme tout le monde le sait, à la proposition du prolongement du contrat du Coach Vahid, qui arrive à échéance en juillet prochain.L’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, n’était pas allé par le dos de la cuillère en démentant son président, affirmant qu’il n’avait reçu aucun ultimatum pour se prononcer quant à son avenir avec les Verts, au moment où Raouraoua avait indiqué qu’Halilhodzic s’est vu signifier qu’il aura jusqu’au 31 janvier pour donner une réponse relative au prolongement de son contrat.
En réaction à cette guéguerre qui s’est installée, Halilhodzic aurait pris la décision de ne plus continuer son aventure avec l’équipe nationale, se sentant « lâché » par Mohamed Raouraoua, qui ne semble désormais pas chaud à l’idée de voir le Bosnien continuer au-delà de la coupe du monde. La rupture est déjà consommée entre les deux hommes, estiment les observateurs, qui ne sont plus sur la même longueur d’onde, au moment où la sérénité aurait été plus que souhaitable à la veille du mondial brésilien. Et si le successeur d’Halilhodzic est déjà dans l’esprit de Raouraoua ?, qui a bien affirmé qu’il y’a des entraineurs de renom qui souhaitent prendre le relai d’Halilhodzic, une déclaration qui n’a pas été du goût du Bosnien, selon une source proche de la sélection.
Les noms de l’Italien Lippi, du Français Troussier, sont déjà cités dans l’entourage de la FAF, dont le président ne veut pas être pris par le temps pour désigner un nouveau coach pour les Verts, d’autant que juste après le rendez-vous brésilien, les coéquipiers du capitaine Madjid Bougherra enchaineront avec les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations CAN 2015 au Maroc.
"C'est l'intérêt de l'équipe nationale qui prime. Pas question d'attendre Halilhodzic toute l'éternité. S'il ne veut pas rempiler, on a déjà tout prévu pour sa succession. Et même s'il souhaite quitter les commandes techniques des Verts avant le Mondial, qu'il le fasse, car on ne retient personne contre son gré", a-t-il fait savoir.
Une certitude, Halilhodzic, arrivé en juillet 2011 en remplacement d’Abdelhak Benchikha, est entrain de passer ses derniers mois en Algérie, d’autant que dans sa tête la décision est déjà prise, bien avant la qualification pour le Mondial 2014.
