Le président du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, a déclaré mardi qu'il était ouvert à un dialogue avec toutes les parties prenantes pour mettre fin à la crise politique qui sévit dans le pays.
M. Al-Burhan a tenu ces propos mardi au cours d'une rencontre dans son bureau avec Brian Shukan, le chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis à Khartoum, a déclaré le Conseil souverain dans un communiqué.
Il a souligné la nécessité d'un dialogue continu entre toutes les parties politiques afin de parvenir à un consensus national sur la manière de gérer la période de transition au Soudan.
«Les portes du dialogue resteront ouvertes à toutes les forces politiques et à la jeunesse révolutionnaire, afin de parvenir à un accord sur la mise en place des structures requises pendant la période de transition, ainsi que pour continuer à avancer sur la voie de la transformation démocratique jusqu'à ce que des élections libres et équitables aboutissent à la formation d'un gouvernement civil élu répondant aux aspirations du peuple soudanais», a indiqué M. Al-Burhan.
Le 2 janvier, le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok a annoncé sa démission en raison de la crise qui agite le pays.
Le Soudan traverse une grave crise politique depuis que le commandant général des Forces armées soudanaises Abdel Fattah al-Burhan a déclaré l'état d'urgence et dissous le Conseil souverain et le gouvernement le 25 octobre 2021.
Le 21 novembre, M. Al-Burhan et le Premier ministre Abdalla Hamdok - qui venait alors d'être limogé - ont signé une déclaration politique réintégrant entre autres ce dernier au poste de Premier ministre. L'accord n'a cependant pas réussi à calmer la colère de la rue.
