L'Armée sénégalaise a annoncé que sept soldats qui étaient portés disparus, suite à un accrochage survenu le 24 janvier à la frontière avec la Gambie avec des éléments du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) «sont tous vivants et bien portants».
L'accrochage des soldats sénégalais de la mission ouest-africaine en Gambie (Ecomig) avec des éléments armés du MFDC a eu lieu, le 24 janvier dernier, lors d'une «action de sécurisation et de lutte menée contre les trafics illicites, notamment contre l'exploitation criminelle du bois sur la frange frontalière avec la Gambie», rappelle-t-on. Dans un communiqué publié lundi, la Direction de l'Information et des Relations publiques des Armées sénégalaises (DIRPA), indique «qu'à ce jour, quatre militaires sont décédés dont trois lors des combats du 24 janvier dernier et un autre qui a succombé à ses blessures le 27 janvier à la suite de son évacuation sanitaire à l’hôpital Principal de Dakar».
«Dès lors, précise la DIRPA, il n’y a plus de portés disparus.
Sept militaires confirmés comme étant détenus en otage par le MF DC sont tous vivants et bien portants».
Les armées rappellent qu’elles sont «plus que jamais déterminées à exécuter leur mission régalienne de défense de l’intégrité du territoire national et de protection des personnes et des biens», poursuit le communiqué publié sur le site officiel du Ministère des forces armées sénégalaises.
L’armée sénégalaise a rendu, lundi, un hommage à ses militaires décédés lors de cet accrochage avec des éléments du Mouvement des forces démocratiques de Casamance.
La cérémonie de levée des corps des deux sous-officiers décédés à la suite de cette attaque, a été présidée à l'Hopital militaire de Ouakam, à Dakar, par le ministre des forces armées sénégalaises, Sidiki Kaba.
A cette occasion, M. Kaba a «au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés», fait chevalier de l'Ordre national du Lion ces militaires tombés sur l'axe Kampanti-Kappa-Kambagol en Gambie, souligne la DIRPA. A signaler que le ministère des Forces Armées sénégalaises avait mis en garde les médias et tous les citoyens qu'ils s'exposaient à des sanctions en cas de diffusion d'«informations susceptibles de porter atteinte à la Défense nationale». Il rappelle dans un communiqué aux professionnels des médias et à tous les citoyens de s'abstenir de diffuser ou de r elayer des informations susceptibles de porter atteinte à la Défense nationale «quel qu’en soit le support et par quelque moyen qu’ils l’ont acquis».
