La campagne électorale démarre mardi aux Philippines, une course durant laquelle les candidats chercheront à ravir plus de 18.000 postes, dont celui de président avec en favori le fils de l'ancien président Ferdinand Marcos.
Le scrutin uninominal majoritaire à un tour du 9 mai désignera le successeur de Rodrigo Duterte, après un mandat de six ans marqué par une sanglante guerre contre la drogue.
Plus de 35 ans après que les Philippines se soient libérées de l'ère de Ferdinand Marcos, les sondages prédisent une victoire écrasante à son fils, Ferdinand «Bongbong» Marcos Jr, porté par sa tonitruante campagne sur les réseaux sociaux.
Fort de son alliance avec la fille du chef de l'Etat sortant, Sara Duterte, candidate à la vice-présidence, Marcos Jr, l'une des personnalités les plus clivantes des Philippines, a promis «d'unifier le pays et de donner à nos concitoyens l'avenir qu'ils méritent».
La vice-présidente sortante et candidate de l'opposition Leni Robredo arrive loin derrière, devant le maire de Manille Francisco Domagoso, et le champion de boxe à la retraite Manny Pacquiao.
«Rien n'est gravé dans la pierre, c'est une course très fluide», a déclaré l'analyste politique Richard Heydarian.
Aux Philippines, le président et le vice-président sont élus séparément, et la personnalité des candidats pèse plus dans la balance que son programme pour bon nombre des quelque 65 millions d'électeurs.
