Les attitudes à tenir en pédiatrie a été le thème d’une journée médicale organisée mercredi à Ouargla, à l’initiative de l’association locale des médecins. Animée par des praticiens spécialistes, sous la conduite du Pr. Moussa Achir, chef de service pédiatrie à l’Etablissement public hospitalier "EPH-Djillali Belkhenchir" d’El-Biar (ex-Birtraria, Alger), cette rencontre, qui s’est articulée autour de divers sujets ayant un rapport direct avec les nouveautés dans le domaine de la pédiatrie, vise à contribuer à la formation continue des médecins locaux, a indiqué à l’APS Dr. Benmansour Bensaci, pédiatre et vice-président de l’association.
Le programme de la rencontre comprend une série de conférences sur la fièvre aigue, les convulsions, l’otite moyenne aigue, la diarrhée chronique, la constipation, la pyélonéphrite aigue, l’exacerbation de l’asthme et la covid-19 chez l’enfant, ainsi que l’acères bilirubine libre du nouveau-né, entre autres.
Dans son intervention Dr. Mohamed Chouli (Alger) a mis en exergue les différents aspects de la fièvre aigue chez l’enfant (élévation de la température au-dessus de 38 dégrés), en précisant que ce symptôme est le motif le plus fréquentent de recours aux urgences pédiatriques, souvent considéré comme un symptôme très alarmant pour les parents.
Il a ajouté que la majorité des cas sont d’origine virale et bénigne, sauf qu’il faut être vigilant face à ce symptôme et ne pas méconnaitre une infection bactérienne sévère d’où l’intérêt d’un examen clinique complet et minutieux, et de voire ainsi des examens complémentaires en fonction de la situation rencontrée. Dr. Naouel Mansouri (Alger) a présenté, pour sa part, un exposé sur les convulsions de l’enfant (crise convulsive), faisant savoir qu’elles sont considérées comme l’une des situations extrêmement angoissantes pour les parents, représentent la première cause des urgences neurologiques en pédiatrie.
Elle signale que la démarche diagnostic se fera notamment par description de la crise et son déroulement, la vérification de certains éléments importants, dont le caractère brutal du débat, l’absence de facteurs de déclenchements et la récupération lente avec une phase de confusion.
M. Achir a mis en avant, à cette occasion, l’importance de cette initiative qui permet aussi de répondre aux besoins des médecins, d’échanger entre eux et d’apporter un plus à leur connaissance, en soulignant la nécessité de renouveler le jumelage entre l’EPH Birtraria et l’EPH-Mohamed Boudiaf d’Ouargla, "dans l’esprit d’aider les médecins, les paramédicaux et les malades, en vue d’améliorer la qualité des prestations de santé".
Le directeur de l’EPH-Mohamed Boudiaf d’Ouargla, Salah Smaïl, a exprimé, pour sa part, toute sa disponibilité à aller de l’avant afin de concrétiser cet objectif. Organisée par l’association des médecins d’Ouargla, en collaboration avec les EPH Djillali Belkhenchir et Mohamed Boudiaf, la 12ème édition de cette journée médicale s’est déroulée en présence de médecin et paramédicaux des secteurs public et privé ainsi que des étudiants de la faculté de médecine.
