Hi-Tech

Italie : Telecom Italia essuie une perte nette abyssale de 8,65 milliards d'euros en 2021

Publié par DK NEWS le 06-03-2022, 15h12 | 31
|

L'opérateur italien Telecom Italia (TIM), dont le principal actionnaire est le groupe français Vivendi, a essuyé en 2021 une perte nette abyssale de 8,65 milliards d'euros, en raison d'importantes dépréciations d'actifs.

Ce résultat est dû à une dépréciation d'actifs de 4,1 milliards d'euros et un effet fiscal négatif de 3,8 milliards d'euros, explique le groupe dans un communiqué.

En 2020, Telecom Italia avait affiché un bénéfice net de 7,22 milliards d'euros, gonflé par une aubaine fiscale qui avait contribué pour 5,9 milliards d'euros au résultat. Le régime fiscal a changé entre-temps.

Le résultat de 2021 est bien pire qu'attendu par les analystes qui tablaient sur un petit bénéfice de 85 millions d'euros, selon le consensus du fournisseur d'informations financières Factset Estimates. Au seul quatrième trimestre, TIM a subi une perte nette de 8,64 milliards d'euros, contre un bénéfice de 6,04 milliards sur la même période de 2020 réalisé grâce à l'intégration dans les comptes d'un effet fiscal positif.

TIM avait lancé trois avertissements sur résultats l'an derni er, liés aux revenus inférieurs aux attentes de son accord avec la plateforme DAZN, le «Netflix» du sport en direct, sur la retransmission des matches du championnat de football italien.

Le bénéfice d'exploitation (Ebitda) organique en Italie a chuté de 14,2% à 4,3 milliards d'euros, une baisse supérieure à celle prévue en octobre, lorsque le groupe avait pronostiqué «un recul à un chiffre».

Le chiffre d'affaires annuel de l'opérateur a reculé de 3,1% à 15,3 milliards d'euros, légèrement en-dessous des attentes des analystes de Factset qui avaient prévu 15,5 milliards d'euros. L'endettement du groupe s'établissait fin 2021 à 17,57 milliards d'euros, en baisse de 5,5%, alors que l'opérateur avait prévu de le ramener à 16,5 milliards d'euros, selon son précédent plan stratégique 2021-23.

Le conseil d'administration de Telecom Italia a approuvé mercredi le plan stratégique 2022-2024 de son nouveau PDG, Pietro Labriola, qui prévoit une scission entre le réseau de téléphonie fixe et les activités de services. Ce plan est perçu par les marchés comme une solution alternative à la proposition de rachat de 10,8 milliards d'euros soumise en novembre par le fonds d'investissement américain KKR, qui attend toujours une réponse du conseil d'administration de TIM.

 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.