Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a décidé de prolonger le déploiement de l’armée de son pays dans le nord du Mozambique dans le cadre des efforts visant à lutter contre les rebelles dans le pays voisin, a annoncé mardi le Parlement sud-africain.
«Les membres de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) continueront de soutenir la République du Mozambique jusqu’au 15 avril 2022», a indiqué le Parlement en citant une lettre envoyée par la Présidence sud-africaine.
Il a ajouté que près de 1500 membres de la SANDF resteront mobilisés dans la région de Cabo Delgado pour lutter contre les actes d'extrémistes violents perpétrés par les insurgés qui ont prêté allégeance à l’organisation terroriste autoproclamée «Etat islamique» (EI/Daech).
Selon la lettre envoyée par M. Ramaphosa à la présidente de l'Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, le déploiement coûterait un montant de 984 millions de rands (plus de 64 millions de dollars).
Le gouvernement mozambicain avait demandé officiellement à la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) une intervention militaire contre les rebelles dans le Nord du pays.
Les terroristes de l'organisation autoproclamée «Etat islamique» seraient de plus en plus actifs depuis 2017 dans la province de Cabo Delgado, riche en gisements gaziers.
Les chefs de la SADC ont approuvé, lors d’un sommet extraordinaire qui s’est tenu en juin dernier à Maputo, le déploiement de forces armées pour lutter contre les groupes extrémistes dans ce pays d’Afrique australe.
