Aucun logement n’a été classé dans la catégorie rouge après le séisme de magnitude 5,5 sur l’échelle de Richter qui a frappé Bejaia et ses environs vendredi dernier en fin de matinée, a-t-on indiqué dans un rapport de la direction locale de l'organisme de Contrôle technique de constructions (CTC), arrêté dimanche à 21H00.
«Il n’y a pas de logements classés dans la catégorie rouge», a soutenu Allaoua Moulai, directeur de cet organisme dont les équipes, composées essentiellement d’ingénieurs, ont effectué, dès la première secousse tellurique, une reconnaissance et un contrôle à travers tous les quartiers de la ville.
Au total 191 sites, représentant près de 600 logements collectifs ou individuels, ont été passés au peigne fin et dont à peine 17 % ont été classés en «orange 1V», fragilisés mais pas au point de représenter un risque d’effondrement imminent, a précisé le même responsable.
La prospection va se poursuivre, a-t-il dit, «jusqu'au contrôle intégral des différents quartiers, notamment dans les endroits signalés à forts dommages».
Il s’agit, en l’occurrence, d’habitations anciennes ou récentes dans lesquelles il a é té relevé ou déploré des chutes d’éléments de construction, notamment les cloisons, les pignons et les éléments porteurs, a expliqué M.Moulai.
«Beaucoup de cas recensés ont été victimes de fissurations dans les murs, ou simplement de la perte de leur crépissage qui se sont détachés des murs, donc en rapport avec de simples travaux de maçonnerie», a-t-il noté.
Finalement, le séisme, a valu beaucoup plus par la peur qu’il a suscité que par le mal qu’il a fait, surtout en comparaison avec la secousse survenu en 2021, il y a une année jour pour jour, dont les conséquences ont été nettement plus importantes, notamment, sur l’immobilier urbain, qui a grandement souffert, rappelle-t-on.
