L'Algérie est déterminée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7% à l'horizon 2030 avec ses propres moyens et peut porter ce taux à 22% si elle obtient un soutien financier, technique et technologique suffisant des pays développés, a indiqué lundi le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali.
L'Algérie «a mis en place un Plan national climat 2020-2030 qui constitue une stratégie nationale impliquant les différents secteurs concernés, y compris l'Education, afin de sensibiliser les jeunes générations aux moyens de s'adapter au changement climatique et d'atténuer ses effets négatifs», a précisé M. Boughali devant les membres de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), à l'occasion de la célébration de la Journée de la Méditerranée, dédiée cette année au «changement climatique».
A cette occasion, M. Boughali a souligné que les députés «sont tenus d'accompagner les politiques gouvernementales d'adaptation au changement climatique et d'associer toutes les franges de la société pour faire face à ses effets», selon un communiqué de la chambre basse du Parlement.
Pour relever ce défi, le Parlement algérien a créé un réseau parlementaire consacré au climat, a-t-il fait savoir.
L'Algérie «n'a pas hésité une seule fois à ratifier tous les accords sur le climat, bien qu'elle compte parmi les pays les moins pollués à travers le monde, tout comme elle est fière de son adhésion au long processus de négociations sur les changements climatiques, et ce depuis son lancement en 1992 jusqu'à sa phase finale à Paris», a affirmé le président de la Chambre basse du Parlement.
Dans un autre communiqué de l'Assemblée, M. Boughali a félicité Cheikh Khaled Bentounes, chef de la Tariqa Alawiyya pour l'obtention du prix du Parlement méditerranéen, en reconnaissance de ses efforts pour la promotion de la paix, du dialogue et de la tolérance entre les religions et les cultures.
Il s'agit d'une personnalité qui a prouvé tout son mérite à travers un long parcours, a-t-il soutenu.
