En prolongement de l’enquête entamée par les services de la Dgsn suite au crash le 24 juillet dernier du vol AH5017 d'Air Algérie, qui reliait Ouagadougou à Alger, une équipe de quatre spécialistes de la police scientifique et technique relevant de la police judiciaire s’est déplacée hier à Paris afin d’entreprendre les opérations techniques de laboratoire et ce après l’achèvement samedi dernier (2 août) des opérations de recherches, de collecte et de codification de l’ensemble des indices y compris les restes humains des victimes de cette catastrophe, a indiqué hier le Directeur de la police judiciaire le contrôleur de police Abdelkader Kara Bouhadba.
Intervenant lors d’un point de presse organisé au laboratoire de la police scientifique à Ben Aknoun, le DPJ a affirmé que cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’accord tripartite convenu entre l’Algérie, le Mali et la France, qui vise à identifier le plus rapidement possible les victimes de cette catastrophe aérienne qui a coûté la vie à 116 personnes dont 6 ressortissants algériens.
Par ailleurs, neuf des treize spécialistes dépêchés sur le site du crash par la Dgsn pour entamer l’opération de collecte des prélèvements sont restés au Mali et ce dans le cadre de la collaboration avec les autorités maliennes.
Au final, le directeur de la police judiciaire a tenu à souligner qu’en dépit des difficultés rencontrées (l’absence de corps entiers et les mauvaises conditions climatiques qui accélèrent la décomposition des fragments de corps), la Dgsn fait tout son possible pour identifier le plus tôt possible les victimes de cette catastrophe et ce dans le souci constant de préserver leur dignité et de celle de leur famille.
