Le Japon a décrété des sanctions contre 40 personnalités «impliquées» dans la crise ukrainienne dont l'ex-président déchu Victor Ianoukovitch.
Parmi les responsables visés par ces sanctions figurent les représentants de la république de Crimée au Conseil de la Fédération de Russie (Sénat russe) Olga Kovitidi et Sergueï Tsekov, ainsi que le gouverneur par intérim de la Crimée Sergueï Aksionov, l'ex-Maire de la ville de Sébastopol Alexeï Tchaly et les dirigeants des «républiques populaires» autoproclamées à Donetsk et Lougansk (est de l'Ukraine).
Tokyo accuse ces personnes d'être «directement impliquées dans l'adhésion de la Crimée à la Russie et dans la déstabilisation de la situation dans l'est de l'Ukraine». Le gouvernement nippon a également décrété des sanctions à l'encontre du groupe pétro-gazier Chernomorneftegaz et du terminal pétrolier de Théodosie (Crimée).
La Russie a dénoncé les sanctions de Tokyo estimant qu'il s'agit d'une démarche «hostile et à courte vue». Moscou dit se garder le droit de prendre des mesures de rétorsion contre Tokyo. La Russie et le Japon ont un vieux contentieux territorial autour des îles Kouriles (Extrême Orient) rattachées à la Russie après la seconde guerre mondiale, revendiquées depuis par Tokyo.
