Les récentes inondations au Soudan ont provoqué la mort de six personnes et détruit des milliers de maisons, selon un premier bilan officiel. L'agence de presse officielle Suna a fait état de six morts dans l'Etat du Gezira, au sud de la capitale Khartoum.
Cinq personnes ont été électrocutées et une a été tuée quand sa maison s'est effondrée, selon l'agence, qui cite un ministre du gouvernement local. Plus de 3.000 maisons ont été détruites par les crues qui ont affecté quelque 6.100 familles et touché près de la moitié des provinces du Soudan le mois écoulé.
Les habitants se sont plaints de la lenteur dans la fourniture d'abris d'urgence notamment, mais M. Khidir a assuré que «toutes les familles affectées» avaient désormais reçu des tentes et de l'aide.
Lors de la réunion du cabinet mardi, le ministre de l'Intérieur Ismat Abdel Rahmane fera le point sur la situation et «l'impact des pluies et des inondations qui ont frappé des zones étendues du pays récemment», selon Suna.
Le parti d'opposition «Réforme maintenant» a appelé au limogeage de M. Khidir «parce qu'il a complètement échoué à mettre en place des solutions face aux crises liées aux pluies qui se répètent chaque année».En août dernier, les inondations au Soudan avaient affecté jusqu'à un demi million de personnes et fait 50 morts.
Egypte: Un soldat américain de la FMO blessé par balle dans le Sinaï
Un soldat américain de la Force multinationale d'observateurs (FMO) implantée dans le Sinaï égyptien a été blessé par balle lors d'une attaque mené par des hommes armés ciblant le camp de l'organisation lundi soir, a indiqué une source de sécurité. Le militaire, «blessé à un bras, a reçu les soins necessaires à l'intérieur du camp situé près du village d'El-Joura»,dans le nord de la péninsule, a précisé la même source.
L'Egypte a fait l'objet d'une série d'attentats depuis la destitution, en juillet 2013, du président Mohamed Morsi, en particulier dans le nord du Sinaï. L'armée égyptienne a récemment intensifié ses raids contre les groupes armés, après que ces derniers eurent tué 22 soldats lors d'une attaque contre un point de contrôle militaire près de la frontière libyenne le 19 juillet. Selon le gouvernement, plus de 500 policiers et soldats ont péri dans de multiples attentats en Egypte.
La FMO, une force indépendante de maintien de la paix, est implantée dans le Sinaï pour veiller sur l'application du traité de paix signé entre l'Egypte et Israël en 1979.
Somalie: Un chef de la police tué
Un chef de la police du nord de la Somalie a trouvé la mort lundi lors d'un attentat à la voiture piégée revendiqué par le groupe armé shebab, affilié à Al-Qaïda.
Des sources gouvernementales dans la capitale Mogadiscio ont confirmé la mort d'Adirahman Abbas, chef de la police dans la zone de Bari, dans la région semi-autonome du Puntland (nord-est). M. Abbas était le chef de la police dans le port stratégique de Bosaso, principale ville de la région de Bari. L'attentat a été provoqué par l'explosion d'une voiture conduite par un kamikaze et bourrée d'explosifs, selon les premières informations.
Centrafrique : Plusieurs membres des Séléka tués à Batangafo
Plusieurs membres de l'ex-rebellion Séléka ont été tués dans de violents accrochages lundi avec des soldats français à Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, a-t-on indiqué mardi auprès de la force africaine Misca. «Des soldats français de l'opération Sangaris en mission de reconnaissance ont été pris à partie lundi par des ex-Séléka à leur entrée dans le centre» de Batangafo, a déclaré un officier de la Misca, cité par l'AFP.
«Les militaires français ont riposté», faisant usage d'armes lourdes et recevant le soutien d'avion de chasse Rafale, et plusieurs combattants de la Séléka ont été tués, selon cette même source, qui n'a pas fait état de victime du côté français. «L'accrochage a duré plusieurs heures, et les fortes détonations ont effrayé de nombreux habitants qui ont fui en brousse ou se sont réfugiés vers les sites des déplacés», a ajouté l'officier, affirmant que le calme est revenu dans l'après-midi. Batangafo, dans la préfecture de l'Ouham, est sous le contrôle de l'ex-Séléka et de Peuls armés, comme toute la moitié nord du pays.
