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Ghaza : session urgente de l’ag de l’onu L’initiative algérienne fait consensus

Publié par Saïd Abjaoui le 05-08-2014, 19h50 | 29
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Il doit exister une justice internationale qui place le droit au centre de gravité de toutes les diplomaties. Sinon, il n’y aurait ni sécurité internationale, ni paix internationale. L’Algérie est connue  pour les invariants qui définissent son action diplomatique.

Elle qui sait le prix payé pour que les peuples soient les maîtres de leur destinée, peut-elle fermer les yeux sur la tragédie d’un peuple ? Certainement que non. Elle ne pourrait pas renoncer à des valeurs qui ont façonné son devenir et l’esprit de l’ensemble des positions qui ont été les siennes et qu’elle a défendues au sein des instances internationales. Y renoncer, c’est y laisser son âme.

Peut-elle rester indifférente devant la tragédie d’un peuple sans un Etat qui ne réclame qu’à disposer de son droit à fonder un Etat, à vivre libre et en toute sécurité dans ses frontières ? 
L’Algérie a pour devoir moral de faire tout son possible pour faire promouvoir le droit international, rien de plus, rien de moins. 

Faire appliquer le droit international et les résolutions de l’ONU, pacifiquement, n’est-ce pas là une raison d’être des Nations unies et du Conseil de sécurité ?
L’Algérie répète sans cesse que la logique militaire ne suffit pas. Surtout, celle-ci ne doit pas fonder la politique coloniale. Il faudrait revenir au droit des peuples à disposer d’eux même.    

Cela  fait déjà trop longtemps que le peuple palestinien souffre d’avoir été spolié du droit à avoir un Etat. Des résolutions ont été votées par l’Assemblée générale, par le Conseil de sécurité. Aucune n’a été respectée à cause de l’usage discriminatoire du droit de veto. L’Algérie s’est jointe à bien d’autres pays qui réclament la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU pour y introduire plus de justice, plus de respect du droit international.  Deux poids, deux mesures. Une telle politique ouvre toutes les voies à l’instauration de l’anarchie en terme de respect du droit international.    

La diplomatie algérienne se donne pour mission de consolider et de renforcer les  souverainetés nationales, de contribuer à éviter aux pays de faire l’objet d’hostilité, de les mettre à l’abri des menaces, que celles-ci soient d’ordre matériel ou immatériel, de faire baisser le niveau des vulnérabilités , d’anticiper sur les menaces à la fois sur notre sécurité et sur la sécurité collective, de coopérer sur le plan international dans le cadre de la promotion et de la protection du droit international. 

Pour qu’il y ait un aboutissement logique, rationnel, pour qu’il n’y ait pas d’amalgames qui dénaturent la réalité, l’Algérie a souvent réitéré sa recommandation de définir certains concepts sous l’égide de l’ONU. Ainsi, la différence sera faite entre le terrorisme et la résistance qui tous deux ne font pas appel au même traitement. Tant qu’on ne différencie pas entre résistance et terrorisme, il n’y aura jamais de solution politique, et le monde sera parti pour une guerre de mille ans.

 

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