Culture

Les chanteuses Farah Youssef de Syrie et la Franco-algérienne Indila animent un concert à Alger

Publié par Dknews le 06-08-2014, 17h14 | 225
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Les chanteuses Farah Youssef de Syrie et la Franco-algérienne Indila ont animé un concert dans la soirée de mardi au Théâtre du Casif à Sidi Fredj (Alger), dans une ambiance familiale, où l'Orient a fusionné avec l'Occident au gré d'un public nombreux et recueilli.

Près de deux heures durant, les deux cantatrices se sont succédé sous les couleurs vives des projecteurs et devant une assistance hétérogène qui a rempli les gradins de l'hémicycle, bravant les anciens costumes d'apparats avec leurs toges et leurs tuniques.Farah Youssef, dans sa belle robe rouge, a été la premièr à ravir lepublic en un peu plus d'une heure, avec une voix présente et limpide à la tessiture large et à la technique bien travaillée.

«Le peuple syrien m'a chargé de transmettre ses amitiés au peuple algérien», a-t-elle lancé d'entrée, après avoir interprété «Chi Gharib», suscitant déjà l'enthousiasme de l'assistance.Dix musiciens (dont deux femmes), dirigés par le violoniste Chadi Djaroud ont accompagné la cantatrice syrienne, soutenue par trois percussionnistes (dont un libre, au grand tambour qui empreint le style proche oriental), un bassiste, un batteur, pour la section rythmique, et un guitariste, un organiste et deux choristes pour la partie harmonique.

Les chansons, Mahboub Glibi, du patrimoine algérien, ainsi que Cheikh El Aâchira Beyya, Aâla'l Adid Ijtamaâna, Qaddouka El Mayyass, Laqitek We'Denya Lil, Ma Bedha Ghirek, Aâl Aïn Mouniyyetin, Ya Bidaï'l Ward, constituant des reprises de Najwa Karam (Liban), Ismahan (Syrie) ainsi que quelques pièces du patrimoine oriental ont été entonnées avec succès.

«Ech'chaâb El Arabi win», laissée en dernier a permis à la jeune chanteuse syrienne de clore son spectacle dans l'euphorie, «rappelant certaines vérités» et déplorant «l'insuffisance et le manque d'efficacité dans la réponse apportée aux agressions israéliennes meurtrières contre la population civile de Ghaza». 

Née en 1989, Farah Youssef, arrivée à la scène artistique en 2013 après avoir remporté la première place du programme de télévision «Arab Idol» dans sa saison II, a animé de part le monde quelque 75 concerts jusque là, avouant au passage que «les meilleurs spectacles, sont incontestablement ceux de Timgad et du Casif en Algérie».

Indila, très bien accueillie aussi, s'est chargée d'orner le silence de la deuxième partie, aidée par une formation réduite constituée de deux guitaristes, un flûtiste (au nay) et deux percussionnistes (à la derbouka et au Cajon).

En une heure de temps, l'artiste, qui a d'abord entonné sa chanson «Sos» en play back, a enchanté l'assistance qui reprenait en choeur les refrains de ses chansons, tirées de ses trois albums «Dernière danse» (2013), «Tourner dans le vide» et «Sos» (2014), conçus dans un genre qui rappelle la célèbre Edith Piaf.

Bien présente sur scène, avec, déjà un charisme de vedette, la chanteuse franco-algérienne se dit «influencée par de nombreux artistes», à l'instar de Michael Jackson, Ismaël Lo, Buika, la regrettée Warda El Djazaïria, Jacques Brel, Lata Mangeshkar et bien d'autres. Dans des atmosphères de music hall, Indila a su transmettre à son public la magie de son savoir faire dont elle puise la force de son acquisition appréciable du métier de la scène. Née en 1984, Indila, Adila Sedraïa de son vrai nom, se décrit comme «une enfant du monde» et se dit «appartenir à la +Variety World+, sans avoir de style propre à elle». Les deux prestations, appréciées par le public ont accusé un retard dans leur programmation qui entre dans le cadre des soirées du Casif qui se poursuivent jusqu'au 31 août.
 

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