Santé

Obésité : les experts plébiscitent les médicaments

Publié par DK NEWS le 01-06-2022, 14h29 | 130
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Pour les patients obèses présentant des facteurs de risques liés à leur poids, la prise de médicaments favorisant l'amaigrissement peut contribuer à une meilleure santé, lorsqu'ils sont bien prescrits. Tel est le point de vue des experts américains de l'Endocrine Society.  

Lorsqu'un patient se trouve en surpoids voire en obésité, la perte de poids est une étape essentielle vers l'amélioration de la santé. Dans ce sens, selon les experts américains de l'Endocrine Society, les médicaments de perte de poids, lorsqu'ils sont correctement administrés et adaptés au patient, ne peuvent qu'aider à aller dans le bon sens. Ces nouveaux conseils de prescription sont présentés dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism (JCEM), et ont été publiés en ligne le 15 janvier 2015.

Pour les chercheurs, l'idée principale est de prendre en compte à la fois le contexte qui a engendré l'obésité, et la disponibilité de 4 médicaments de perte de poids (ou « anti-obésité ») présents sur le marché (lorcasérine, phentermine, mysimba et liraglutide). En combinaison avec un régime alimentaire équilibré et une activité physique, ces médicaments peuvent aider à favoriser la perte de poids du patient.

Dans un communiqué de l'Endocrine Society, le Dr Caroline M.Apovian précise que « les médicaments ne fonctionnent pas par eux-mêmes mais peuvent contribuer à maintenir un régime alimentaire sain en réduisant l'appétit. L'ajout d'un médicament à un programme de changement de mode de vie est susceptible de faciliter la perte de poids. »

En somme, l'idée est de prescrire, en toute connaissance des effets indésirables possibles, le médicament le plus adapté et le mieux dosé selon le profil du patient. Une telle prescription peut s'avérer utile en seconde intention par exemple, lorsque le patient peine à perdre du poids uniquement en changeant son mode de vie. De même, si un patient répond bien au traitement, c'est-à-dire qu'il a perdu au moins 5% de sa masse corporelle après 3 mois, il peut être amené à continuer son traitement s'il le souhaite. En revanche, une inefficacité du médicament au bout de 3 à 6 mois de prescription doit pousser le médecin à mettre fin au traitement, surtout si les effets secondaires sont importants. Dans ce cas, une autre approche devra être envisagée.

Attention aux médicaments «piège»

Le rapport préconise aussi de se méfier des effets collatéraux de certains médicaments, notamment des antidiabétiques. Ceux-ci sont associés à une prise de poids, et sont donc peu recommandés aux patients déjà en surpoids. Il faudra, dans chaque cas, que le médecin discute avec son patient des éventuels effets indésirables des traitements, pour choisir celui qui est le moins susceptible d'engendrer une prise de poids. Les médicaments traitant la dépression ou l'hypertension artérielle sont également à utiliser avec précautions, souligne le rapport.

 

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