La limitation des pertes dues au boufaroua et au myeloïs, des insectes qui s'attaquent aux palmiers, "reste tributaire du respect de l’itinéraire technique" des opérations agricoles, ont indiqué les participants à la journée d’information sur la campagne de lutte contre ces maladies tenue dimanche à l’Institut de recherche scientifique et technique des régions arides de Biskra.
Pour Salim Tayeb, chef du service amélioration végétale à l’Institut technique de développement de l’agronomie saharienne d’Ain Bennoui, l’objectif des producteurs de dattes "est de limiter les dégâts de ces fléaux qui exigent de maîtriser la fiche technique de toutes les phases du cycle productif, depuis la préparation du sol à l’entretien des vergers, en passant par la pollinisation, l’irrigation et la récolte".
De son côté, Kamel Bensalah de l’Institut de recherche technique des régions arides, a relevé que l’agriculteur, conscient des ravages causés par le boufaroua, "doit combattre les foyers de la maladie, nettoyer ses vergers, procéder au désherbage et rester en état de veille co nstante".
Le rôle du dispositif de lutte contre les fléaux agricoles est d’éliminer les foyers signalés par l’usage de pesticides, a relevé Nadji Slimane, directeur de la station régionale de Biskra de protection des végétaux qui a mis l’accent sur "la responsabilité de l’agriculteur d’assurer le suivi quotidien de son verger".
Cette rencontre d’une journée, organisée par le ministère de tutelle, s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Hamid Bensaâd, la directrice centrale de protection des végétaux et du contrôle technique au ministère de l’Agriculture, du directeur général de l’Institut national de protection des végétaux, du président de la commission de l’agriculture et de l’environnement à l’Assemblée populaire nationale et du secrétaire général de la Chambre nationale de l’agriculture, ainsi que de nombreux phoeniciculteurs.
