Les participants à une journée parlementaire organisée, samedi au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), ont mis l'accent sur l'impérative réforme de la politique d'aide sociale avec l'association de l'ensemble des acteurs socioéconomiques afin de développer l'économie nationale et prendre en charge les préoccupations des citoyens.
Les intervenants lors de cette journée parlementaire organisée par le Front El Moustakbel sous le thème "Accompagnement par le Parlement de la politique de réforme de l'aide sociale: de l'Aide généralisée à l'Aide adaptée", ont insisté sur l'importance d'associer tous les acteurs pour enrichir le débat autour de la politique de l'Aide sociale ciblée et proposer des solutions et des méthodes pour réorienter l'aide sociale.
S'exprimant à l'occasion, le président du groupe parlementaire du Front El Moustakbel, Fateh Boutbig a indiqué que le débat autour de cette question "permettra de dégager des solutions et des méthodes pour réorienter l'aide sociale vers des créneaux servant à la fois le citoyen et l'économie nationale".
Il a plaidé, à cet égard, pour la mise en place d'une "base juridique solide à même de régler les problèmes socioéconomiques, définir les responsabilités, et encourager l'émergence d'une économie rentable".
Dans son allocution, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd a affirmé que "le principe de subvention directe permettra un meilleur ciblage des populations, des ménages et des individus éligibles à l'aide ou aux subventions de l'Etat", relevant qu'il faudra pour mettre en œuvre cette organisation "actualiser les statistiques et les données, et appliquer des théories adaptées à la situation de l'Algérie".
"La recherche de l'efficacité de la politique de solidarité nationale et l'amélioration de la gouvernance doivent ouvrir la voie à la rationalisation des transferts sociaux", a-t-il dit.
M. Belaïd a appelé à "prédéfinir certains concepts, à l'instar de pauvres, invalides, ou encore écartés, tout en veillant à adopter les mêmes normes dans les quatre coins du pays", mettant l'accent sur l'importance de définir les indicateurs de mesure de la pauvreté (financière ou socioéconomique), de la vulnérabilité, ou de l'exclusion.
Aussi, a-t-il préconisé l'adoption des normes établies par la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD) et les pays ayant un système socioéconomique similaire à l'Algérie.
Le président du Front El Moustakbel a salué, au terme de son intervention, le soutien que ne cesse d'accorder l'Etat aux infrastructures dans les secteurs des transports, l'énergie, l'eau, l'habitat et les télécommunications.
