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La formation des médecins généralistes en urgences obstétriciennes, lancée à titre expérimental en 2007, sera relancée en septembre prochain, a-t-on appris, dimanche à Constantine, du chef du service de maternité de Sidi Mabrouk.
Le Pr Ali Selahi, également responsable du programme de cette formation, a indiqué à l’APS que la formation, d'une durée de trois ans, est sanctionnée par un certificat d’études spécialisées (CES) en urgences obstétriciennes, précisant que l’apprentissage vise à créer un corps «de praticiens intermédiaires» entre le médecin généraliste et le spécialiste pour les services de gynécologie obstétrique.
Un enseignement, théorique et pratique, sera dispensé aux apprenants au cours des six semestres de cette formation, a-t-il noté, soulignant que le contenu du programme de formation pour cette nouvelle promotion de médecins intermédiaires «a été revu et ajusté pour assurer une meilleure qualité de soins». Le Pr Selahi a ajouté, dans ce contexte, que la priorité pour cet apprentissage sera donnée «aux médecins généralistes» ayant déjà pratiqué dans les services de gynécologie obstétrique. Evoquant une première expérience en la matière, jugée «très fructueuse» avec la sortie d’une promotion des CES en urgences obstétriciennes, répartie sur les établissements de santé des wilayas dans l’Est du pays, le spécialiste a assuré que cette formation a permis «de combler le déficit en gynécologues» dans plusieurs structures de santé relevant du secteur public.
Le secteur de la santé dans la wilaya de Constantine a été renforcé dernièrement par deux servicesen gynécologie obstétrique à l’hôpital de Didouche-Mourad (12 km du chef lieu de la wilaya), actuellement en phase de réhabilitation et également à l’hôpital de la commune d’El Khroub. Les deux services permettront de répondre aux besoins de la population de ces deux communes et de leurs périphéries, notamment en matière de soins spécialisés, et allégeront la pression que subit le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Benbadis, à vocation régionale.