L'état des lieux du tourisme dans la wilaya d'Alger sera a menu d'une rencontre prévue en novembre prochain par l'Assemblée populaire de wilaya (APW), a-t-on appris dimanche auprès du président de la commission tourisme de l'Assemblée, Madjid Lamdani.
Avec la participation de tous les acteurs concernés, la rencontre abordera l'état des lieux du tourisme à Alger, notamment en ce qui concerne les plages et leurs problèmes de gestion, qui font que les estivants sont souvent confrontés à l'absence des équipements de bases (toilettes, douches et vestiaires), a expliqué M. Lamdani.
Le président de la commission tourisme mise sur ce rendez-vous et les éventuelles recommandations qu'il ne manquera pas de faire, dans le but de mieux préparer la saison estivale 2015 en remédiant à plusieurs carences de gestion. Une délégation de l'APW, chapeautée par M. Lamdani, a en effet inspecté du 3 au 7 août une vingtaine de plages sur les 72 ouvertes cette année à la baignade dans la wilaya d' Alger.
A l'ouest, au centre et à l'est, la situation du littoral de la capitale est quasiment la même: anarchie et sous-équipement. «C'est malheureux qu'en 2014 on continue de se plaindre de l'absence de toilettes dans une plage de la capitale. Même la plage des Sablettes pourtant ouverte cette année ne fait pas exception», a déploré M. Lamdani, appelant à mettre fin à l'anarchie qui caractérise l'exploitation de ces espaces de détente qui attirent quotidiennement des milliers d'Algérois.
«L'APW a dégagé 35 millions de dinars pour la préparation de la saison estivale 2014. Lors de la dernière session de l'APW, la direction du tourisme de la wilaya a assuré que toutes les conditions étaient réunies pour réussir la saison. Sur le terrain, il n'en est rien», a-t-il ajouté.
Les plages algéroises doivent pouvoir par ailleurs offrir des services d'accompagnement aux estivants, ont estimé plusieurs élus et membres de la délégation d'inspection. «Au regard de la situation actuelle, marquée essentiellement par l'absence des pouvoirs publics, il apparaît que l'aménagement de stades et des aires de jeux ou l'organisation de spectacles dans les plages à Alger comme un luxe. Mais il faut y penser sérieusement», ont-ils soutenu.
