Santé

Mal au ventre : et si c’était l’appendicite ?

Publié par DK NEWS le 22-08-2022, 14h24 | 491
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Quelle maman ne pense pas au moins furtivement à une appendicite dès que son enfant dit avoir mal au ventre ? Voici quelques repères pour re connaître les symptômes de l'appendicite et savoir comment réagir en cas de doute.  

Appendicite : un mal méconnu

Personne ne fait de « crise d’appendicite » dans le sens où l’appendicite (l’inflammation de l’appendice, une petite zone au bout de l’intestin qui ne sert ainsi dire à rien !) n’arrive qu’une seule fois puisqu’elle se solde toujours par une opération au cours de laquelle le chirurgien retire l’appendice. Ainsi plus on avance en âge dans la population, moins il reste de personnes susceptibles de souffrir de ce mal... Ce qui explique pourquoi on a tendance à penser que l’appendicite touche majoritairement les enfants. En fait, toutes les catégories de la population sont concernées. Aucune cause de cette inflammation n’a à ce jour été mise en évidence.

Consulter très vite

Il s’agit en fait d’une douleur au ventre progressive qui débute autour du nombril pour finalement se localiser en bas à droite, précisément dans la fosse iliaque droite. De la fièvre apparaît secondairement. À savoir : les vomissements ne sont pas du tout systématiques. Ils peuvent survenir quand la douleur est trop forte. Si on laisse évoluer l’appendicite, la fièvre monte, la douleur devient de plus en plus gênante et peut même s’étendre à tout le ventre. Pas d’inquiétude, les complications -une péritonite, c’est-à-dire une inflammation du péritoine ou encore plus grave, un abcès- ne peuvent pas se produire sans signaux d’alerte forts. En revanche, la guérison spontanée étant très rare, il faut absolument consulter rapidement.

N’essayez pas de deviner vous-même car il existe des formes atypiques d’appendicite plus difficiles à repérer avec d’autres symptômes : brûlures en urinant, douleurs aux côtes… Des analyses de sang permettront ensuite de confirmer le diagnostic du médecin. En cas de doute, il peut demander une échographie ou un scanner abdominal. En effet, ces symptômes peuvent traduire d’autres maladies. Chez l’enfant il arrive qu’on confonde l’appendicite avec une adénite mésentérique ou une constipation. Chez l’adulte avec une colique néphrétique ou encore des problèmes d’origine gynécologique (kyste à l’ovaire droit, torsion de l’ovaire droit, grossesse extra-utérine, etc.).

Adressez-vous aux urgences si la douleur est vraiment insoutenable ou que la fièvre est forte (dès 39°C). Sinon, en dehors de la nuit et des week-ends, mieux vaut consulter le médecin généraliste ou le pédiatre qui pourront confirmer le diagnostic grâce à un examen clinique (dans la journée ou tout de suite s’il y a de la fièvre car celle-ci traduit forcément un problème qui mérite une prise en charge).

Une opération bénigne

À ce jour, aucun traitement médicamenteux ne permet de soigner l’appendicite. Une opération sous anesthésie générale est donc forcément nécessaire dans les jours qui suivent la survenue des symptômes (en général dans les 24 ou 48h). Elle est simple, rapide et très efficace. Plus elle est réalisée tôt (avant la survenue de complications), plus ses résultats sont garantis et moins il existe de risques de complication post-opératoires à court et à long terme. Deux techniques s’utilisent. L’équipe médicale choisira la plus appropriée en fonction de chaque situation (âge, poids, antécédents du patient, diagnostic…).

Comment se passe l'opération?

- L’appendicectomie classique : le chirurgien pratique une incision, il retire l’appendice, ligature et nettoie la zone. Cela occasionne une cicatrice d’environ 5 cm. Le principal risque de complication (qui peut survenir des années plus tard) c’est l’occlusion intestinale.

- L’appendicectomie par coelioscopie. Le geste du chirurgien est guidé par une mini caméra introduite par voie ombilicale. Cela laisse plusieurs petites marques (moins inesthétiques que la cicatrice) et comporte moins de risques d’occlusion à long terme.

 

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