La relance des projets en souffrance a figuré au centre des préoccupations
des candidats aux élections communales partielles, prévues la 15 octobre prochain à Bejaia, qui ont souligné durant leurs discours de campagne, mardi, leur volonté
de les concrétiser au plus vite afin d’améliorer le cadre de vie des habitants
de leurs circonscriptions.
"Nous allons remettre la commune sur les rails en faisant tout pour faire aboutir les projets qui stagnent.
Nous comptons mener ces projets à terme", a déclaré le candidat de la liste "Yulli wesse" de M’cisna, Hakim Ait El Hadj, qui a dit "miser sur les compétences de ses pairs et leur maitrise de la gestion des projets".
Le représentant de "Sawt el ahrar", une liste indépendante d’Akbou, Mustapha Gaya, a abondé dans le même sens, estimant que les retards dans les projets sont en raison des "carences de maturation puis de suivi, si bien qu’en définitive, on se retrouve avec des retards, difficilement rattrapables et qui vont en s’exacerbant lorsque le solutions tardent à voir le jour".
Pour lui, il "faut reveni r aux fondamentaux de la gestion, en accordant une importance capitale à la conduite des projets, à chacune des étapes, depuis la réalisation des cahiers des charges jusqu’au pilotage, en passant par les appels d’offres", a-t-il soutenu, en insistant sur la maitrise de chacune de ces étapes.
Mouloud Salhi, de la liste "Assirem" de la commune d’Akbou, qui se présente pour un second mandat, promet aux citoyens de sa commune de "relever davantage la circonscription" qui est "assise sur un programme de 200 projets déjà inscrits dont plusieurs sont en cours de réalisation", a-t-il dit. A ce titre, il a cité la réfection du stade communal, la construction d’un bâtiment administratif, un musée d’histoire et la mise en canalisation de l’oued Illoula, "le tout pour un investissement de plus de 2 milliards de dinars", a-t-il promis.
Le même candidat a rappelé que durant son premier mandat en tant qu'élu, "la commune a réalisé un programme, également, de plus de 200 projets pour une enveloppe de 2,7 milliards de dinars".
La plupart des candidats, hormis ceux de la commune d'Akbou, conditionnent, dans leur propos de campagne, la réussite de leur mandat à la disponibilité des fonds, mais certains, à l’instar de ceux de M’cisna, estiment qu’il faut créer de nouvelles sources de financement pour face f aire aux impératifs de développement de leur commune.
Quatre communes sont concernées par les élections partielles du 15 octobre à Bejaia. Il s'agit d' Akbou, Toudja, Feraoun et M’cisna, toutes situées à l’ouest de la wilaya au cœur de la vallée de la Soummam.
Elles comptent 47.000 électeurs dont près de la moitié, concentrée dans la seule région d’Akbou, 2ème grande commune de la wilaya. A noter que lors des élections locales du 27 novembre 2021, les quatre communes n'ont pas été pourvues d'élus faute de candidats, d'où l'organisation de ces élections communales partielles.
