La première conférence nationale des cadres, intitulée "Le rôle des élites et compétences algériennes dans le changement voulu et l’instauration de la bonne gouvernance", a recommandé samedi à la fin de ses travaux à Souk Ahras de mettre en place les mécanismes d’association des compétences au processus de développement.
Les participants à la rencontre tenue à la salle Miloud-Tahri à l’initiative du forum des élites et compétences nationales ont invité les compétences installées à l’étranger à "réagir d’une manière créative pour accompagner les politiques de développement nationales dans la perspective de l’Algérie nouvelle" et à "créer une plateforme numérique au niveau des ambassades d’Algérie pour suivre les compétences nationales et les associer au transfert de technologie vers le pays".
Il a été également recommandé, au terme des travaux de la rencontre ouverte jeudi par le wali Lounès Bouzegza en présence des représentants du forum de 25 wilayas, "d’accélérer la définition du cadre institutionnel des organisations de la société civile et leur association à la gestion des affaires locales" et d’accorder davantage d’" intérêt pour la qualification de la femme et de la promotion de son rôle" et de créer "un large espace d’échanges des expériences à la disposition des compétences".
Les recommandations ont souligné l’importance de la transition numérique pour les affaires et la nécessité de développer l’économie du savoir pour un développement durable et ont appelé à investir dans le capital intellectuel, exploiter la position géographique de Souk Ahras et ses atouts touristiques pour le développement des zones rurales et créer des stations de préparation physique des équipes nationales.
Les travaux de la troisième journée de la rencontre ont donné lieu à des communications des chercheurs des universités d’Annaba, de Blida, de Skikda, d’Alger-3, de Bordj Bou Arreridj, d’Oran et de Souk Ahras sur le rôle de l’université dans la prise de décisions relatives au développement et sa transformation en force de proposition par la valorisation des résultats des recherches scientifiques.
Les intervenants ont insisté sur la nécessité de trouver des mécanismes pour l’exploitation des ressources économiques locales de chaque wilaya d’une manière à préserver les droits des générations et ont souligné la présence dans la wilaya de Souk Ahras de ressources naturelles non-exploitées pour générer des revenus à la wilaya autres que les subventions de l’Etat.
