Les participants au séminaire international sur "les problématiques de la recherche scientifique chez les étudiants de la langue et des lettres arabes et les défis de la numérisation, état des lieux et perspectives", organisé par l’université Larbi-Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi, ont recommandé lundi de recourir aux technologies informatiques pour endiguer les plagiats dans le domaine des sciences.
Initiée conjointement par le laboratoire "didactique de la langue et du texte littéraire" et la faculté des lettres et des langues, cette rencontre qui a regroupé des universitaires nationaux et étrangers par mode présentiel et par visioconférence, a relevé l’importance à accorder par le ministère de l’Enseignement Supérieur à l’utilisation des technologies informatiques dont le Blockchain pour organiser les résultats des recherches et des données s’y rapportant pour lutter conte toutes les formes de plagiat.
Les séminaristes ont insisté, au terme de leurs travaux, sur la nécessité de diffuser les programmes anti-plagiat dans le milieu universitaire et de lancer au profit des étudiants et chercheurs des formations d’initiation aux outils numériques pour l’élaboration des recherches scientifiques.
Il a été également recommandé d’inclure des modules liés aux technologies du numérique dans les programmes de formation des étudiants.
La seconde journée du séminaire a été marquée par l’intervention de plusieurs communicants dont Fatima-Zahra Khenab de l’université de Ghardaïa qui a abordé l’application de l’intelligence artificielle dans l’enseignement et la diffusion de la langue arabe.
Elle a évoqué à ce propos l’utilisation des programmes d’analyse lexicale, sémantique et grammaticale, soulignant le besoin de multiplier les recherches sur la linguistique informatique qui sert, entre autres, à la création de dictionnaire numérique.
Rabah Mohamed Hessaïne de l’université de Sidi Bel Abbès a abordé, lui, l’application de la méthode psychanalytique dans les études littéraires, alors que Mohamed Ayfour de l’université d’Oum El Bouaghi a axé son intervention sur l’utilisation des documentaires dans les recherches scientifiques.
