Des universitaires, hommes du culte et membres d’associations, réunis jeudi
à Souk Ahras, lors d'une journée d’étude consacrée à "la violence contre les femmes",
ont préconisé la mise en œuvre d’une médiation sociale pour réduire le phénomène
de la violence faite aux femmes.
M. Yacine Khedaïrya de l’université de Souk Ahras, qui a pris part à cette rencontre organisée par l’association féminine "Lina", en coordination avec entre autres la direction de l’action sociale et la solidarité et la direction des affaires religieuses et des wakfs, a estimé qu’il devient nécessaire, devant la gravité que prend ce phénomène, "de mettre en œuvre une médiation sociale et d'y faire participer le mouvement associatif" afin de sensibiliser toutes les franges de la société sur le phénomène et son impact sur la cohésion de la famille.
L’universitaire a abordé au cours de cette rencontre organisée à l’occasion de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes (25 novembre), la question de "la violence électronique, ses formes et ses manifestations", en mettant l’accent sur l’impact psychologiq ue et physique sur les victimes.
La responsable du bureau de médiation sociale et familiale à la direction de l’action sociale et de la solidarité, Mme Karima Mellahi a abordé pour sa part, "la stratégie de prise en charge des femmes victimes de violence", en estimant que la lutte contre ce phénomène passe nécessairement par la prévention.
A son tour, l’Imam de la mosquée "el Iman" de Souk Ahras Nessib Karboussa, a rappelé au cours de cette rencontre organisée à la maison de la culture "Tahar Ouettar" et à laquelle ont pris part des étudiants et des adhérents à plusieurs associations, que "L’islam a libéré la femme et l’a protégée contre toutes les formes de violence".
Il a également appelé à la cohésion de la famille, au sein de laquelle doit être bannie la violence verbale et physique, insistant sur la nécessaire dissuasion contre les actes de violences commis à l’encontre des femmes.
