Deux grandes institutions de l'ONU ont mis en garde contre qu'un manque de financement menaçait de réduire les programmes d'aide alimentaire pour les réfugiés au Tchad, a indiqué mardi un porte-parole de l'ONU.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ont besoin de 161 millions de dollars américains d'ici à la fin de l'année pour nourrir les communautés touchées par la crise.
Parmi les personnes menacées figurent 519.000 réfugiés soudanais et centrafricains au Tchad, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole principal du secrétaire général des Nations unies.
"Les institutions de l'ONU notent que les communautés de réfugiés au Tchad sont déjà confrontées à des niveaux de malnutrition élevés, certaines zones affichant des taux de malnutrition aiguë de plus de 19 % et des taux de malnutrition chronique de plus de 42 %, une situation qui devrait s'aggraver en l'absence de financement supplémentaire susceptible d'endiguer les réductions de l'aide alimentaire", a-t-il déclaré lors d'un poi nt de presse quotidien.