Santé

Un mauvais IMC peut faire perdre en espérance de vie

Publié par DK NEWS le 02-12-2022, 15h06 | 20
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Une étude anglaise révèle qu'à partir de 40 ans, avoir un IMC trop élevé peut réduire l'espérance de vie. L'indice de masse corporelle (IMC) est le seul indice validé par l'Organisation mondiale de la santé pour évaluer la corpulence d'un individu et donc les éventuels risques pour la santé.

Il doit se situer entre 18,5 et 25 kgm-2. En dessous, vous êtes en situation de maigreur et au-dessus, en situation d'obésité. Dans une récente étude anglaise publiée dans The Lancet Diabetes & Endocrinology des chercheurs ont révélé qu'à partir de 40 ans, si la masse corporelle est en haut de la norme (soit entre 22 et 25), le risque de mort prématurée est moins important. En 2015, révèle l'étude, les IMC trop élevés auraient contribué à environ 4 millions de décès. L'étude révèle que pour les personnes dont l'IMC est soit trop faible, soit trop élevé, l'espérance de vie est réduite d'environ 4 ans. Elle a été réalisée sur un total de 3 632 674 personnes. Dans les cas d'obésités, les femmes et hommes voyaient leur espérance de vie réduite de 3,5 à 4,2 ans par rapport aux personnes ayant un indice normal. A l'inverse, pour les personnes en insuffisance pondérale elle serait réduite entre 4,3 et 4,5 ans.

 

LES FEMMES PLUTÔT EN SOUS POIDS, LES HOMMES EN SURPOIDS

Les chercheurs ont indiqué que les femmes étaient majoritairement en sous-poids (70% des personnes en insuffisance pondérale), alors que 56% des personnes obèses étaient des hommes. Ils ont aussi souligné un âge médian pour chaque type d'IMC. Les personnes en insuffisance pondérale ont autour de 25 ans, l'âge moyen des personnes avec un IMC sain est de 33 ans. Du côté de la surcharge pondérale, l'âge médian est de 42 ans et de 43 ans pour les cas d'obésité.

Il existerait selon les chercheurs de cette étude un niveau "optimal" d'IMC compris entre 22 et 25. Dans ce cas, l'espérance de vie est supposée intacte. Le professeur d'épidémiologie statistique Krishnan Bhaskaran, qui a dirigé l'enquête, explique que l'étude visait à aider les médecins et chercheurs à mieux comprendre comment le poids pouvait influencer le facteur de risque face aux maladies comme le cancer, maladies respiratoires ou encore du foie.

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