Le groupe norvégien de l'énergie Equinor a publié mercredi des résultats record pour 2022 grâce à la flambée des cours. Le bénéfice net a plus que triplé l'an dernier pour atteindre 28,7 milliards de dollars, dopé en particulier par l'envol du prix du gaz qui a occulté un léger repli de la production.
Celle-ci a reculé de 2% à 2,04 millions de barils-équivalent par jour (Mbep/j). Comme ses pairs britanniques (Shell, BP) et américains (ExxonMobil, Chevron) qui ont tous annoncé des chiffres spectaculaires, Equinor a vu ses résultats s'envoler du fait de la crise ukrainienne.
"En 2022, nous avons répondu à la crise énergétique et contribué à la sécurité" d'approvisionnement, a fait valoir le directeur général, Anders Opedal, dans un communiqué. Mis en avant par le groupe, le bénéfice net ajusté -qui gomme certains exceptionnels- s'est élevé à 22,7 milliards de dollars contre 10 milliards en 2021 pour un chiffre d'affaires en augmentation de 66%, à 150,8 milliards.
Ces performances vont permettre à Equinor de redistribuer aux actionnaires, cette année, 17 milliards de dollars sous forme de dividendes et de rachat d'actions. Il dit par ailleurs s'attendre à investir entre 10 et 11 milliards de dollars en 2023 et à accroître sa production d'hydrocarbures de 3%.
