Le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et le gouvernement malien ont condamné l’attentat à la mine artisanale qui a coûté la vie mardi à trois Casques bleus sénégalais.
Cette attaque, qui a aussi fait cinq blessés graves, a eu lieu près du village de Songobia (centre du Mali) et a visé un convoi de ravitaillement en route vers la base de Sévaré.
"Je condamne fermement cette attaque", a affirmé le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la MINUSMA, El-Ghassim Wane. "L’incident est une illustration tragique supplémentaire de la complexité de notre environnement opérationnel et des sacrifices consentis par la communauté internationale pour la paix au Mali", a-t-il ajouté.
Les attentats visant les forces de maintien de la paix peuvent "constituer des crimes de guerre" au regard du droit international", a rappelé El-Ghassim Wane tout en soulignant "la nécessité de tout mettre en œuvre pour identifier et traduire en justice les auteurs d’actes hostiles contre la MINUSMA". Il a réaf firmé l’engagement de la mission à "continuer à œuvrer en faveur de la sécurité et de la stabilité au Mali", en appui aux efforts des autorités maliennes et des autres acteurs concernés. "La mort tragique de trois Casques bleus dans la région de Bandiagara a profondément attristé notre pays. Tout en condamnant cet acte barbare, le Mali présente ses condoléances à la MINUSMA, au gouvernement et au peuple du Sénégal", a pour sa part, réagi sur Twitter le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
