Mohamed Larbi Ould Khelifa président de l'APN
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a salué mercredi à Alger les efforts consentis par l’Armée nationale populaire (ANP) dans la recherche scientifique et la formation des ressources humaines à des fins de modernisation et de professionnalisation de cette institution.
«L’institution militaire a veillé, notamment durant les dernières années, à la formation de ses cadres de différents niveaux et à la promotion de leur aptitude par l’entraînement continu, la maîtrise des technologies, le développement de la recherche scientifique tant théorique qu’appliquée», a indiqué M. Ould Khelifa, dans une allocution à l’ouverture d’une journée parlementaire sur «Le rôle de la recherche scientifique dans le développement et la modernisation de l’armée» tenue au siège de l’APN. L’ANP a également veillé, a-t-il souligné, à «sa mobilisation pour faire face à toutes les éventualités dans une région tourmentée et sur de vastes frontières dépassant six mille kilomètres, où des pays traversent des crises aiguës et d’autres sont submergés part des guerres civiles et d’autres encore sont au bord de la guerre et où le terrorisme transnational se concentre».
«Ce terrorisme, qui après avoir été vaincu par le peuple, l’armée et les forces de sécurité dans les années quatre-vingt-dix au prix de grands sacrifices, a tenté de s’infiltrer à nouveau dans notre Sud, dans le but de détruire une entreprise économique à Tiguentourine (In Amenas), et auquel notre armée a fait face, refusant tout chantage ou compromis», a rappelé M. Ould Khelifa, devant un parterre de cadres du ministère de la Défense nationale (MDN), d’officiers supérieurs de l’ANP et de parlementaires.
Il s’est félicité du fait que «toutes les capitales du monde, à travers leurs dirigeants, ont salué la compétence de notre Armée nationale populaire et la rapidité avec laquelle elle a levé le siège imposé par les mercenaires, ainsi que l’extermination de leurs éléments qui s’étaient infiltrés». Pour M. Ould Khelifa, la journée parlementaire sur «Le rôle de la recherche scientifique dans le développement et la modernisation de l’armée» constitue «une précieuse opportunité pour affirmer que le commandement de notre armée et le personnel militaire puisent leur doctrine militaire des luttes, anciennes et récentes, du peuple algérien, du patrimoine et des épopées de la guerre de Libération nationale». La recherche scientifique doit être, a-t-il poursuivi, «une priorité au niveau des centres de recherche et développement, à laquelle nous devons consacrer un budget conséquent et ouvrir des voies de partenariats internationaux profitables à travers le transfert et l’adaptation de la technologie, ce qui pourrait être profitable à l’Institution militaire».
«Il serait aussi indispensable, a-t-il dit, que soit formée une élite constituée d’éminents chercheurs et penseurs, comme il serait nécessaire de voir le projet de promotion de la recherche, du développement et de la réadaptation au sein de l’armée revêtir un intérêt national et qu’il fasse consensus quelles que soient les positions et les tendances politiques», a-t-il estimé.
Qualifiant l’ANP de «rempart de sécurité et de sûreté pour tous les Algériens», il a indiqué que «les citoyens considèrent le service national comme la pierre angulaire qui consacre les principes suprêmes de la citoyenneté algérienne autant qu’elle sacralise le devoir, la discipline, l’ordre et le perfectionnement».
«Notre société a tant besoin de généraliser et de consacrer ces idéaux et ces comportements inspirés du manifeste historique du premier Novembre, la référence pérenne de la République algérienne et son Etat-Nation», a ajouté le président de l’APN. Selon M. Ould Khelifa, la pérennité du service national, quelle que soit sa durée et sa forme, est «une question vitale pour les jeunes Algériens, toutes classes confondues, d’autant plus que l’Etat a assuré la gratuité de l’enseignement à tous les niveaux, accordé des bourses, garanti des facilités et leur a également porté une attention qui n’existe nulle part ailleurs». «Par conséquent, le service national est un devoir qui doit être accompli vis-à-vis de l’Etat et du pays», a-t-il affirmé.
