Les Forces de soutien rapide (FSR) du Soudan ont annoncé dimanche la prolongation de la trêve humanitaire qui doit prendre fin à minuit (22h00 UTC) pour une nouvelle durée de 72 heures, indique sur son compte Twitter le porte-parole des FSR.
"Nous annonçons la prorogation de la trêve humanitaire pour 72 heures à partir de minuit aujourd'hui", a-t-il indiqué. Les parties au conflit sont parvenues à une entente sur une nouvelle pause humanitaire jeudi soir, avant de s’entraccuser de sa violation durant les jours suivants.
La situation au Soudan s’est aggravée en raison d’un désaccord entre le commandant de l’armée Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige également le Conseil de souveraineté, l’organe directeur du pays, et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dogolo (Hemiti), qui est son adjoint au sein du Conseil.
Le 15 avril, des affrontements ont éclaté entre les deux parties près d’une base militaire dans la ville de Merowe, près de Khartoum et dans la capitale elle-même.
528 personnes ont été tuées dans le pays depuis le début des combats, selon le ministère de la Santé. L’Organisation mondial e de la santé (OMS) a indiqué que plus de 450 personnes avaient été tuées lors du conflit et que plus de 4.000 personnes avaient été blessées.
L’espace aérien fermé à l'aviation civile jusqu’au 13 mai (autorité)
L'Autorité de l’aviation civile au Soudan a ordonné la prolongation des restrictions sur les vols dans l’espace aérien du pays jusqu’au 13 mai, a annoncé dimanche l’aéroport international de Khartoum.
"L’Autorité de l’aviation civile a émis un avis Notam au personnel navigant, prolongeant la fermeture de l’espace aérien du Soudan à tous les aéronefs jusqu’au 13 mai à l’exception des vols d’aide humanitaire et des vols d’évacuation de ressortissants étrangers après autorisation des autorités compétentes et approbation par les forces armées soudanaises", est-il indiqué dans un communiqué relayé par des médias.
Le 22 avril, l’Autorité a annoncé la fermeture de l’espace aérien du pays jusqu’à 30 avril.
La situation au Soudan s’est aggravée en raison d’un désaccord entre le commandant de l’armée Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige également le Conseil de souveraineté, l’organe directeur du pays, et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dogolo, qui est son adjoint au sein du Conseil.
Le 15 avril, des affrontements ont éclaté entre les deux parties près d’une base militaire dans la vill e de Merowe, près de Khartoum et dans la capitale elle-même.
528 personnes ont été tuées dans le pays depuis le début des combats, selon le ministère de la Santé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que plus de 450 personnes ont été tuées lors du conflit et que plus de 4.000 personnes ont été blessées.
