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Commerce : Une feuille de route pour l'organisation du secteur et la régulation des prix (Zitouni)

Publié par DK NEWS le 07-05-2023, 16h27 | 1
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L'Algérie commémore, ce lundi, le 78e anniversaire  des événements tragiques du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata où les  forces coloniales françaises ont fait subir à des milliers d'Algériens,  sortis ce jour-là pour réclamer leur droit à la liberté et à  l'indépendance, les pires souffrances, suivies d'exécutions sommaires. Un  crime atroce qui restera à jamais gravé dans la mémoire.

Les documents historiques et les témoignages encore vivants révèlent que  les assassinats de masse se sont poursuivis sur plusieurs semaines et se  sont propagés à d'autres régions du pays et font état de la souffrance  endurée par les citoyens lors de ces terribles massacres ayant fait de  Sétif, Guelma et Kherrata un charnier inimaginable.

En fait, ces évènements étaient une expression de la maturité de la  réflexion nationale et portaient le caractère d'un soulèvement pacifique,  traduit sur le terrain par des manifestations tenues dans différentes  régions du pays, selon des historiens qui s'accordent à dire que les  Algériens étaient accablés par le cumul des crises complexes et  interminables  liées principalement aux affres de la colonisation.

La répression était ignoble et sauvage contre des manifestants pacifiques  dont le "seul tort" est de sortir manifester dans la rue pour réclamer leur  indépendance face à des forces coloniales surarmées.

Les statistiques font état de plus de 45.000 martyrs tombés dans ces  massacres, mais les rapports des forces coloniales n'ont pas fourni de  chiffres sur les exécutions sommaires perpétrées par les milices de la mort  à l'encontre de citoyens désarmés, selon ces mêmes historiens qui estiment  que les massacres du 8 mai 1945 n'ont pas encore pris leur juste place dans  les recherches, les études et la documentation, ce qui nécessite  l'intensification des efforts pour faire la lumière sur ces événements et  sur les réactions face à ces tragiques évènements.

La mission principale des acteurs du domaine aujourd'hui est de consolider  l'écriture de l'histoire des massacres du 8 mai 1945 pour les générations  montantes pour préserver la mémoire collective, recommandent des  universitaires qui soulignent la nécessité de mettre l'accent sur les  innombrables exécutions, tueries collectives et tortures, entre autres  crimes abjects commis sous la bannière d’une politique d’Etat. Proclamée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune,  journée nati onale de la mémoire, il y a trois ans, le 8 mai 1945 constitue,  de l'avis de chercheurs en histoire, une autre halte historique indélébile,  au vu des crimes commis par le colonisateur abject à Sétif, Guelma et  Kherrata et dont l'histoire retiendra l'atrocité et la barbarie.

Aujourd'hui, le concept de l'Algérie nouvelle implique la création de  sites de mémoire par l'élargissement des musées nationaux, l'établissement  des maisons d'archives, l'enrichissement des bibliothèques nationales et la  consécration de la commémoration des évènements et des personnalités,  notent ces mêmes chercheurs.

Sur ce dossier, le président de la République a été catégorique en  affirmant, lors de sa dernière entrevue périodique avec des représentants  des médias nationaux, que l'Algérie ne renoncera jamais au dossier de la  Mémoire et ne marchandera avec aucun pays cette question.

Dans un message qu'il avait adressé l'année dernière à l'occasion de la  commémoration de cette journée, le président de la République avait affirmé  que les massacres du 8 mai 1945 avaient constitué une période charnière de  l'histoire de la nation, indiquant que l'attachement au dossier de  l'Histoire et de la Mémoire émanait de la responsabilité de l'Etat envers  son capital historique.

Le Chef de l'Etat avait précisé que cet attachement "s'élo igne de toute  surenchère ou négociation pour préserver notre mémoire et œuvre  parallèlement au traitement du dossier mémoriel et de l'Histoire en toute  probité et avec objectivité dans la perspective d'établir la confiance et  de jeter les bases de relations de coopération durable et fructueuse,  garantissant les intérêts des deux pays (Algérie-France) dans le cadre du  respect mutuel". Il avait également considéré que "notre glorieuse histoire, source de  notre fierté et inspirant les générations au fil du temps, s'illumine et  s'enracine davantage dans notre esprit à chaque fois que la rancœur de ceux  qui ne se sont toujours pas débarrassés de leur extrémisme et attachement  chronique à la doctrine coloniale désuète et misérable, s'accentue. Ceux-là  n'ont pas appris des tentatives désespérées de dissimuler les vérités de  l'Histoire par l'imposture et l'oubli".

Le président de la République avait rappelé aussi que les atrocités  perpétrées à Sétif, Guelma, Kharrata et dans d'autres villes "sont témoins  de massacres hideux qui ne sauraient été oubliés. Ils resteront gravés, par  leurs tragédies affreuses, dans la Mémoire nationale, mais également dans  le référentiel historique dont les bases ont été jetées vaillamment par le  combat de notre peuple contre l'injustice du colonialisme". 

Pour sa part , le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd  Rebigua avait appelé les historiens et les chercheurs à approfondir les  études et les recherches sur les massacres du 8 mai 1945 et les génocides  commis par le colonisateur français à l'encontre du peuple algérien.

Il avait réitéré l'appui de son secteur à toutes les contributions  sérieuses visant l'écriture des différentes haltes de l'histoire de la  lutte du peuple algérien, notamment celles liées aux massacres du 8 mai  1945, à l'histoire du mouvement national et à la Révolution du 1er  novembre, en consécration de la démarche d'édification et de consolidation  de l'identité nationale algérienne et de l'histoire nationale.

 

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