La 18e édition de "Andaloussiates El Djazaïr", une manifestation culturelle qui célèbre le patrimoine culturel andalou, s'est ouverte, mercredi soir à Alger, avec deux prestations, animées par les Ensembles culturels de musique andalouse, "Dar El Gharnatia" de Koléa et "Essendoussia" d’Alger Sous le slogan, "La Nouba du Soixantenaire de l'Indépendance", les 18e "Andaloussiettes El Djazair", prévues à la salle Ibn-Khaldoun durant les Week-End jusqu’au 27 mai, seront animées par plusieurs associations de musique andalouse de toutes les régions d'Algérie, en célébration du soixantième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale.
L’Orchestre de l’association culturelle de musique andalouse, "Dar El Ghernatia" de Koléa et sa vingtaine d’instrumentistes dont 6 musiciennes, sous la direction de Mohamed Cherif Saoudi, a été le premier à se présenter, devant un public peu nombreux.
L’Ensemble de Koléa a présenté "Noubet Raml El maya", avec en prélude "Fi el qalbi mawdaâ lil’habib", un inqileb dans le mode Zidène qui a réveillé les voix cristallines de l’orchestre pour interpréter, entre autres pièces, "Kemli fi sabil el gharam", "Ya Djabiri" et "Ma saba âakli", concluant avec quelques kh’lasset.
Composé d’une vingtaine d’instrumentistes dont quatre musiciennes, sous la houlette du maestro Moussa Haroun, l’Orchestre d’Alger a rendu "Noubet Ghrib" dans ses déclinaisons rythmiques et mélodiques. Dotés de voix présentes et étoffées, les solistes, Yanel Akeb, Lisa Laissaoui, Sofiane Bouchafa, Abdelouahab Bahri et Abderrezak Guennif ont séduit l’assistance avec notamment, les pièces, "âlayya âouhoud", "Ya mouqabil", "Harq ed’dana mouhdjati", "Mata nastarihou", "Ya qalbi asbar" et "Koulliftou bi badri", très appréciées par les quelques spectateurs présents.