Le Produit intérieur brut (PIB) espagnol a progressé de 0,6% au deuxième trimestre par rapport au précédent, tiré par la demande intérieure, selon des chiffres définitifs publiés hier par l'Institut national de la statistique (Ine).
Ce chiffre vient confirmer une première estimation publiée fin juillet et l'accélération de la croissance de la quatrième économie de la zone euro, dont le PIB avait augmenté de 0,4% au premier trimestre.
Cette reprise a été possible grâce à la vitalité de la demande nationale, dont la contribution au PIB a bondi de 0,7 point au deuxième trimestre 2013 à 1,9 point cette année, ce qui s'explique par la consommation des ménages, mais aussi par les achats de biens intermédiaires par les entreprises.
A l'inverse, l'apport de la demande extérieure a été négatif (-0,7 point), avec une baisse des exportations.
Après avoir durement souffert de la crise et subi deux récessions en cinq ans, le pays redresse la tête et devrait connaître une des plus fortes croissances en zone euro cette année avec l'Allemagne.
Le gouvernement espagnol a déjà prévu de relever ses prévisions de croissance à 1,5% cette année et 2% en 2015.
