Le président de la Fédération algérienne des malades atteints de la sclérose en plaques, Dr Smail Kenzoua a relevé, samedi à Alger, l’importance du diagnostic précoce de cette maladie, mettant l'accent sur la nécessité de distinguer sa nature "souvent méconnue et confondue avec d’autres maladies ressemblantes".
Intervenant lors d'une journée de sensibilisation sur la sclérose en plaques, Dr Kenzoua a appelé les parents des malades à "mieux comprendre" cette pathologie "complexe", ce qui contribuerait à "améliorer le suivi thérapeutique", a-t-il précisé.
Il a également plaidé pour l’établissement d'un registre national spécifique à cette maladie en vue d'identifier le nombre exact des malades et leurs besoins en traitement.
"Cela permettra aux malades des zones éloignées d'éviter les déplacements vers les grandes villes pour les soins", a-t-il expliqué.
Inscrite dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la sclérose en plaques, cette journée de sensibilisation, ouverte au large public au niveau du jardin d'essai d'El-Hamma, a regroupé aussi bien des personnes atteintes de cette maladie que leurs parents qui ont assisté à des conférences animées par des spécialistes, notamment en neurologie et en psychologie.
Il y a lieu de signaler que la sclérose en plaques est une maladie inflammatoire chronique du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) qui se déclare en moyenne entre 20 et 40 ans, avec une forte prédominance féminine.
Ses signes cliniques (plaques) sont variés en fonction du stade de la maladie qui évolue par poussées, notamment la baisse de l’acuité visuelle et les troubles cognitifs et sensitifs.
