Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a présenté ses condoléances à la famille du moudjahid Mohamed Messaoudi, décédé à l'âge de 90 ans.
Dans un message de condoléances à la famille du défunt, M. Rebiga a fait part de sa "profonde affliction" suite au décès du moudjahid, membre de l'Armée de libération nationale (ALN), considéré comme l'un des compagnons du commandant de la wilaya historique I, le chahid Mustapha Benboulaid et l'un des prisonniers ayant été jugés devant le tribunal militaire français de Constantine. Il fut le dernier élément de la cellule du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) dans la région de Batna.
Le défunt Mohamed Messaoudi faisait partie des premiers moudjahidine à avoir déclenché la Guerre de libération nationale dans les Aurès, la nuit du 1er Novembre 1954 à la maison des frères Belkaous à Tibkaouine à Khenguet Hdada.
Il fut arrêté par les forces coloniales françaises la première semaine de la Guerre de libération nationale, en compagnie du martyr Ahmed Bouchemal qui a été condamné à la prison le 21 juin 1955, aux cô tés de 19 moudjahidine pour exécution d'une série d'attaques sur des infrastructures militaires à Batna, la nuit du 1er Novembre.
Le moudjahid regretté a subi tout type de tortures dans plusieurs centres de détention, à l'instar de "Lambaze", de "Serkadji" et de la prison des "Baumettes" à Marseille dans laquelle il est resté jusqu'à sa libération et son retour en Algérie en 1962.
Au lendemain de l'indépendance, le défunt a poursuivi sa mission et encadré le centre des enfants de chouhada d'El Madher (w. Batna), où il a formé plusieurs cadres qui ont bâti l'Algérie post-indépendance ont été formés par lui.
