Société

Alger: Il tue sa femme pour question d’honneur

Publié par A. Ferrag le 10-01-2014, 17h46 | 710
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En janvier 2014, le tribunal criminel d’Alger a eu à statuer sur une affaire de meurtre. Les faits remontent à décembre 2012. Rachid et parti pour un voyage d’affaires, ce sera l’occasion pour sa femme de passer un peu plus de temps avec son amant.

Deux jours après Rachid rentre à la maison sur la pointe des pieds, désireux de faire une belle surprise à sa femme Amina. A peine est-il à l’étage que des bruits bizarres lui parviennent de la chambre. Lorsqu’il entrouvre la porte de sa chambre, le spectacle qui s’offre à ses yeux lui prouve combien il s’est trompé sur sa femme.  

Cette dernière ne remarque même pas le regard figé de son mari, qui, après un long moment de réflexion dit : «Une traitresse, voilà ce que tu es en réalité».
Tout s’est déroulé à une vitesse vertigineuse. Rachid s’empare d’un poignard et lui assène des coups mortels.

Les agents de police judiciaire ne tardent pas à arriver pour s’enquérir des circonstances de ce meurtre. Ainsi, les renseignements recueillis ont tout de suite permis à ces derniers d’identifier l’auteur qui se nichait chez lui avant d’être arrêté et placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur près le tribunal d’Alger.

Présenté à la barre lors de la dernière session criminelle près le tribunal d’Alger, Rachid devait répondre des chefs d’inculpation retenus contre lui, à savoir homicide volontaire. « J’ai tué ma femme, car elle a trompé tout le monde, elle m’a déçu. Elle n’avait pas le droit de nous faire ça ! » « Je n’ai aucun regret » déclare-t-il au jury.

Le représentant du ministère public, dans son réquisitoire, a refait lecture de l’arrêt de renvoi judiciaire avant de rappeler encore une fois à l’accusé la gravité de son geste, pour cela il requiert une peine de 20 ans de réclusion criminelle à son encontre

.  L’avocat de la défense a, quant à lui, plaidé les circonstances atténuantes avançant que son client « n’était pas dans son état normal et ne savait donc pas ce qu’il faisait». Après de longues délibérations, la cour consentira à celui-ci les circonstances atténuantes, il sera condamné a 15 ans de prison ferme.  
 

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