Le dernier cycle de négociations consacré au litige relatif au Grand Barrage de la renaissance d'Ethiopie (GERD) s'était conclu au Caire sans "résultats tangibles", a indiqué lundi le ministère égyptien des Ressources hydriques et de l'Irrigation, dans un communiqué.
Les pourparlers entre l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan, qui étaient auparavant au point mort, ont repris dimanche au Caire, la capitale égyptienne.
Ils portaient sur le différend de longue date qui divise les trois pays vis-à-vis du GERD.
Après plusieurs années de négociations infructueuses, "ces nouvelles négociations visaient à trouver un accord sur les règles de remplissage et de fonctionnement du GERD", selon le communiqué.
Toutefois, "les négociations tripartites n'ont donné lieu à aucune évolution tangible dans les positions éthiopiennes", précise le communiqué.
"L'Egypte continue à déployer tous les efforts possibles pour parvenir au plus vite à un accord juridiquement contraignant sur le remplissage et l'exploitation du barrage.
L'accord devra servir les intérêts du Ca ire et respecter sa position sur la sauvegarde de sa sécurité hydrique et la prévention des dommages, tout en bénéficiant mutuellement aux trois pays", ajoute le communiqué.
Toutes les parties aux négociations devraient adopter une vision d'ensemble susceptible d'avoir un impact positif sur les prochains cycles de négociations, selon le communiqué.
L'Ethiopie a commencé à remplir le barrage en 2020 en dépit de l'opposition de l'Egypte et du Soudan, conduisant à la suspension des négociations tripartites en 2021.
