
La Ligue de diamant fait étape samedi à Xiamen, sur la côte sud-est de la Chine, où l'Algérien Yasser Mohamed Tahar Triki sera aligné sur le concours du triple saut en présence du champion du monde burkinabé, Hugues Fabrice Zongo.
Cinquième lors des Mondiaux 2023 de Budapest le mois dernier, le triple-sauteur algérien tentera d'améliorer sa meilleure performance de l'année réalisée au meeting de Monaco avec un triple bond mesuré à 17.32 m, face aux meilleurs athlètes de la spécialités dont l'Américain Christian Taylor de retour à la compétition après une année d'absence en raison d'une blessure.
Le meeting de Xiamen sera également l'occasion pour les sprinters Fred Kerley et Marcell Jacobs, qui font partie des têtes d'affiche, de s'affronter pour la première fois de la saison.
Le champion du monde 2022 du 100 m, l'Américain Fred Kerley, et le champion olympique italien du 100 m, Marcell Jacobs, n'ont pas passé la saison 2023 qu'ils espéraient.
Ils ont tous les deux été éliminés en demi-finales des récents Mondiaux de Budapest, à la surprise générale pour Kerley, beaucoup m oins pour Jacobs, touché au dos durant de longues semaines et contraint à sécher plusieurs meetings de mai à juillet.
Le splendide stade Egret aux lignes futuristes et qui peut accueillir près de 50 000 personnes dispose même de dix couloirs pour le 100 m.
"Je n'avais encore jamais vu ça, notait vendredi Marcell Jacobs.
Le stade est fantastique et la piste a l'air très rapide.
La saison n'a pas été facile pour moi, j'ai eu une seule médaille à Budapest (l'argent avec le relais 4x100 m), j'en voulais deux. J'espère que je serai en mesure l'an prochain de conserver mon titre olympique.
Mais je suis très content d'affronter ici Fred. On se respecte mutuellement. Nos petites phrases, c'est de l'entertainment, ça permet de faire parler de notre sport en dehors des courses". Son camarade américain est tout à fait d'accord : "Le trash-talking fait partie du sport, donc c'est normal aussi d'en avoir en athlétisme.
On essaie d'amener notre sport vers une nouvelle dimension", a lâché Kerley, pas vraiment désireux de revenir sur ses Mondiaux, où il a changé de pied d'appui au départ.
"Il n'y a rien à dire là-dessus. Budapest, c'est Budapest. Je ne m'occupe que de ce qui est devant moi, pas derrière.
Nous sommes tous venus ici pour gagner ce 100 m mais une seule personne peut gagner, c'est moi. C'est s imple".