Le dollar se repliait lundi, affaibli par le retour de l'appétit pour le risque, mais aussi par des interventions des autorités chinoises et japonaises pour tenter de limiter la dépréciation de leurs monnaies.
Vers 20H25 GMT, le billet vert rendait 0,88% au yen, à 146,52 yens pour un dollar, et 0,74% au yuan, à 7,2894 yuans pour un dollar. Vendredi, le renminbi, l'autre nom de la monnaie chinoise, était tombé à son plus bas niveau depuis décembre 2007 face au dollar.
Au Japon, c'est le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Kazuo Ueda, qui a pris la main en ouvrant la porte à un virage monétaire plus tôt que prévu par les cambistes.
Selon le responsable, la BoJ pourrait disposer d'assez de données, "d'ici la fin de l'année", pour jauger la croissance des salaires, indicateur crucial pour l'institution qui espère y voir une sortie de la déflation qui frappe le Japon depuis des décennies. Si cette condition est remplie, la BoJ pourrait amorcer une sortie de la politique monétaire ultra-accommodante qu'elle pratique depuis 2016.
