Société

Climat : Une ONG appelle à un "changement de paradigme" sur les risques du plastique sur la santé

Publié par DK NEWS le 15-10-2023, 15h09 | 13
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Une ONG australienne a appelé mercredi à un "changement de paradigme" sur les risques 
que posent les plastiques pour la santé humaine, déplorant le peu d'études sur le sujet 
et insistant sur la réalisation de tests rigoureux avant l'approbation des produits.  

"Nous appelons à un changement de paradigme dans la réglementation par laquelle les nouveaux plastiques chimiques sont testés pour leur sécurité, avant d'être introduits dans les produits de consommation", ont déclaré dans une étude les chercheurs de la Minderoo Foundation, une ONG australienne.

L'ONG a accompagné son étude d'une base de données rassemblant toutes les recherches sur les effets sur la santé de l'exposition aux produits chimiques et aux particules plastiques, publiées entre 1960 et 2022.

"Alors qu'en tant qu'auteurs nous nous attendions pleinement à des lacunes dans la recherche, l'ampleur de ces lacunes nous a choqués", a déclaré Sarah Dunlop, responsable des plastiques et de la santé humaine à la Minderoo Foundation.

L'étude a révélé une série de trous noirs, notamment le peu de recherches sur les po pulations des pays les plus pauvres, où une mauvaise gestion des déchets et une diminution des alternatives non plastiques augmentent le risque d'exposition aux produits et particules plastiques.

Aucune étude n'a également été consacrée à l'effet des micro et nano plastiques sur la santé humaine, un sujet de plus en plus urgent en raison de la découverte de plus en plus fréquente de minuscules particules dans tout le corps humain.

L'étude a été publiée avant la tenue de nouvelles négociations sur un accord mondial sur la pollution plastique, à Nairobi le mois prochain. 

      Changement climatique: vers le renforcement de la solidarité entre les nations insulaires

Une trentaine de nations insulaires réunies à Bali, en Indonésie, ont signé mercredi une déclaration commune afin de "renforcer leur solidarité" face aux menaces que le changement climatique fait peser sur elles, en particulier la hausse du niveau des mers.

A l'issue de deux jours d'un Forum des Etats archipélagiques et insulaires, ces nations ont "convenu de défendre les principes de solidarité, d'égalité et d'inclusion comme base commune de coopération", a déclaré le président indonésien Joko Widodo lors d'une conférence de presse.

Ce forum organisé sur l'île de Bali sous l'égide de l'Indonésie a réuni 32 nations parmi lesquelles des petits Etats insulaires comme la Micronésie, les Tuvalu ou Nauru mais aussi de grandes puissances comme le Japon, la Nouvelle-Zélande ou le Royaume-Uni. Les Etats participants ont convenu que "les pays en développement et les Etats archipels ont les mêmes droits à se développer et les mêmes droits à réaliser leur développement", a rapporté le président indonésien.

La déclaration commune, reprise par des médias, appelle tous les membres à donner la priorité à "l'atténuation du changement climatique et à l'adaptation et la gestion des catastrophes" ainsi qu'à "la protection de l'environnement marin".

Le texte appelle également à une "bonne gouvernance maritime" et à "la création d'un développement économique durable" de l'économie bleue, qui englobe l'activité sur les océans, les mers et les zones côtières. Afin de formaliser ce forum créé en 2018, les dirigeants ont chargé leur gouvernement de déterminer une feuille de route visant à établir une charte. 

Selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU, le niveau des mers a monté de 15 à 25 centimètres entre 1900 et 2018.

Une augmentation des températures de 2 C par rapport à la fin du XIXe siècle entraînerait une hausse de 43 cm du niveau des mers d'ici 2100, toujours selon le GIEC. En mars dernier, le GIEC avait prévenu que le réchauffement climatique atteindrait 1,5 C par rapport à l'ère pré-industrielle dès les années 

   Le changement climatique à l'origine de la vague de chaleur qui frappe l'Amérique du Sud  (rapport)

Le changement climatique a rendu "au moins cent fois plus probable" la vague de chaleur qui s'est abattue récemment sur l'Amérique du Sud, selon un rapport publié mardi par les experts du World Weather Attribution (WWA).

"Sans le changement climatique, une telle chaleur au printemps (austral) aurait été extrêmement improbable", a indiqué Lincoln Muniz Alves, chercheur de l'Institut brésilien de recherches spatiales (INPE).

Ce spécialiste est un des membres de l'équipe du WWA qui a étudié le lien entre les phénomènes météorologiques extrêmes et le changement climatique du 17 au 26 septembre dans la région. Cette canicule inhabituelle au printemps en Amérique du Sud a été aggravée par le phénomène cyclique El Nino, mais elle a surtout été causée par le haut niveau d'émissions de CO2 dû notamment à l'usage d'énergies fossiles, selon le WWA.

Le rapport présenté par le réseau montre que les activités humaines ont rendu plus probable une hausse de 1,4 à 4,3 degrés en Amérique du Sud.

La vague de chaleur a commencé avant le début du printemps, à la mi-septembre, avec des températures atteignant 40 degrés dans le nord du Brésil, et dans certaines régions d'Argentine, de Bolivie et du Paraguay. La vague de chaleur printanière a eu lieu dans la foulée d'un des hivers les plus chauds depuis des décennies dans plusieurs pays sud-américains, marqué par des phénomènes extrêmes comme des pluies torrentielles au Chili ou des cyclones dans le sud du Brésil, qui ont fait des dizaines de morts.

La canicule a également été propice aux incendies de forêt, observés par dizaines par les chercheurs du WWA sur la période étudiée, dans des régions à grande biodiversité comme l'Amazonie.

Cette étude a mobilisé douze scientifiques d'universités et d'agences météorologiques du Brésil, des Pays-Bas, des Etats-Unis et du Royaume-Uni.

 

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